L’étude Influence 2.0: Le futur du marketing d’influence
Raymond Morin, formateur pour Isarta, fait un retour sur le nouveau rapport d’étude réalisé par Brian Solis, en collaboration avec Traackr et TopRank Marketing.
23 février 2017
Dans mes formations avec ISARTA, lorsqu’il s’agit de mesurer les résultats d’une stratégie de marketing d’influence et de contenus, je présente les avantages du modèle multi-fonctionnel développé par Traackr. C’est justement un des éléments-clés qui ressort du nouveau rapport d’étude Influence 2.0: Le futur du marketing d’influence, avec près de la moitié (48 %) des répondants qui optent justement pour le modèle multi-fonctionnel.
Pour réaliser ce rapport, Traackr et TopRank ont sondé plus d’une centaine de professionnels du marketing des principaux leaders internationaux, dont Microsoft, American Express, Amazon, Adobe, 3M; et Brian Solis, l’analyste en chef d’Altimeter Group, a rédigé son rapport. 70 % des répondants provenaient d’entreprises de plus de 1000 salariés, dont 36 % se retrouvent parmi le classement Fortune 1000, et la moitié sont VP ou plus.
C’est une des études que je détaillerai et présenterai en exclusivité, lors de ma prochaine formation, le 23 mars prochain.
(Source: Traackr.com)
Les relations avec les influenceurs deviennent stratégiques
Un des premiers points qu’on relève du rapport est que le véritable potentiel du marketing d’influence sur les réseaux sociaux repose sur la qualité des relations développées avec les influenceurs. Pour plus de 70 % (71 %), c’est devenu un objectif stratégique. Toutefois, Solis observe un certain manque d’investissements des organisations, entraînant un retard dans l’intégration des priorisations stratégiques.
(Source: Traackr.com)
Dans son rapport, l’analyste soutient que ces chiffres démontrent que les entreprises et les organisations ont tendance à se focaliser sur des programmes d’influence tactiques, plutôt que de bâtir des relations à plus long terme avec les influenceurs.
Les multiples facettes des influenceurs des médias sociaux
Au niveau des organisations, selon les données qui ressortent du rapport de Solis, il semble exister actuellement un écart entre les responsables des programmes et l’équipe chargée de les exécuter. Seulement 16 % des répondants citent le responsable des relations publiques comme détenteur du budget de marketing d’influence, tandis que pour 70 % des entreprises sondées, les programmes d’influenceurs relèvent du département du marketing.
Toutefois, lorsqu’on leur demande quel département doit s’engager avec les influenceurs, 84 % répondent spontanément que ça relève de l’équipe des médias sociaux, et près du tiers (65 %)des responsables des relations publiques, ou du département des produits (64 %). Seulement 14 % croient que le service-client doit aussi s’impliquer dans les relations avec les influenceurs. Alors que ça devrait être une priorité, comme le souligne l’auteur en citant Michael Troiano, CMO d’Actifion:
Le consommateur veut de l’intimité… il s’attend à être compris en tant qu’individu, et à être traité en tant que personne. Les marketeurs, eux, veulent déployer à grande échelle, toucher beaucoup de personnes avec le meilleur CPM possible. Le marketing social est enthousiasmant, car il offre la promesse d’une intimité mesurable (¨Scalable Intimacy¨), et c’est le premier médium à le faire. Mais, l’authenticité est la monnaie de ce médium. Et, par définition, vous ne pouvez pas faire semblant.»
Le nouveau rôle des influenceurs: devenir le levier des relations avec les consommateurs
Selon le sondage de Traackr et TopRank Marketing, au cours des trois prochaines années, le rôle des influenceurs des médias sociaux sera définitivement intégré dans les pratiques (57 %) et deviendra une discipline multi-fonctionnelle (48 %). Il représentera une partie importante des investissements en marketing numérique (28 %) et un catalyseur de la transformation (27 %) des organisations. Les entreprises et les organisations semblent enfin réaliser que les stratégies de marketing d’influence sur les réseaux sociaux peuvent leur apporter davantage qu’une simple promotion du message.
(Source : Traackr.com)
Selon l’auteur, les stratégies de marketing d’influence doivent être axées sur l’expérience contextuelle des clients. Il propose alors de réinventer la cartographie du parcours du consommateur à partir de contenus centrés sur les besoins des clients, et distribués par les influenceurs et les ambassadeurs. Et, il présente à son tour les avantages du modèle d’influence multi-fonctionnel de Traackr.
(Lire aussi: Comment mesurer les résultats d’une stratégie de marketing d’influence.)
Comme je le mentionnais plus haut, les résultats détaillés de ce nouveau rapport de Brian Solis, et de l’étude de Traackr/TopRank Marketing feront partie des éléments de ma nouvelle formation avec ISARTA: Les secrets du marketing d’influenceurs des médias sociaux en 5 étapes, le 23 mars prochain, de 8 h 30 à midi, au Centre St-Pierre (1212, rue Panet, Montréal). Inscrivez-vous dès maintenant, et profitez d’une réduction de prévente. Les participants intéressés, qui en feront la demande, obtiendront également un code promo pour recevoir en exclusivité une copie de mon prochain livre, qui paraîtra à l’automne 2017.
Qu’en pensez-vous? Partagez vos expériences avec le marketing d’influence dans les médias sociaux, et faites-nous connaître les leçons que vous en avez retirées.
Vous pouvez consulter l’article complet sur mon site: Influence 2.0 – Le futur du marketing d’influence, ou télécharger le rapport gratuitement en cliquant ici.
Les prochaines formations de Raymond Morin:
Les secrets du marketing d’influenceurs des médias sociaux en 5 étapes
Comment établir une stratégie de marketing de contenu efficace
Simona
Je conseille une bonne étude chiffrée & aussi décalée de @bernard jomard avec plein d’info France,USA, Canada etc sur http://bernard-jomard.com/2017/06/19/influenceurs-marketing-jungle-sy-retrouver/