Networking : Comment optimiser ses chances de succès ? Reviewed by Kévin Deniau on . 24 février 2025 Consultant en storytelling, en marque personnelle et en prise de parole, André Hamilton a créé une nouvelle formation sur le networking, une des 24 février 2025 Consultant en storytelling, en marque personnelle et en prise de parole, André Hamilton a créé une nouvelle formation sur le networking, une des Rating: 0

Networking : Comment optimiser ses chances de succès ?

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24 février 2025

Consultant en storytelling, en marque personnelle et en prise de parole, André Hamilton a créé une nouvelle formation sur le networking, une des activités les plus stressantes et inconfortables… mais qui s’apprend et permet d’avoir des résultats probants. Entrevue sur les bonnes pratiques à adopter en la matière.

Bonjour André. Le networking est une pratique loin d’être récente, qui semble toutefois retrouver de la vigueur ces derniers temps. Est-ce un ressenti que vous avez également ?

André Hamilton : En effet, le networking est revenu en force après la Covid, comme s’il y avait un besoin d’un retour aux relations humaines. Les gens ont réalisé qu’il n’y avait pas de meilleure façon de rencontrer des personnes, de développer ses affaires ou de trouver de nouveaux clients.

Moi le premier, j’ai un peu délaissé le networking il y a quelques années et j’y ai repris goût. Même si cela nécessite de se pratiquer dans notre façon de se présenter et de communiquer.

Quelles sont justement les erreurs qui peuvent amener à ne pas récolter les fruits du networking ?

André Hamilton : La première que je vois, c’est d’y aller avec un objectif très précis. Autrement dit, de se mettre beaucoup de pression. Sauf qu’en faisant cela, on est trop concentré et on ne se laisse pas l’ouverture et la liberté pour l’imprévu. Il y a ainsi de fortes chances de passer à côté de personnes très intéressantes.

C’est comme si on voulait trop en faire, en parlant comme un robot ou un vendeur avec des phrases toutes faites. C’est toutefois oublier qu’un bon networking, c’est poser des questions et être à l’écoute. Si tu es trop stressé, tu seras moins ouvert et tu ne parleras que de toi.

Y a-t-il d’autres bonnes pratiques à avoir en tête ?

André Hamilton : Je recommanderai également de ne pas sous-estimer la préparation d’un networking. Comme le fait de bien se documenter en amont sur l’événement et les sujets abordés, de se connecter sur Linkedin avec les personnes qui y seront et les organisateurs etc.

La préparation, c’est essentiel car cela permet de bâtir les premiers contacts qui vont nous donner des éléments de conversation par la suite.

Et durant l’événement, quelle est la bonne posture à adopter ?

André Hamilton : Rappelons que la communication est un échange entre deux personnes. C’est comme une danse. On voit souvent des personnes qui vont parler beaucoup et poser peu de questions. En face, l’autre personne ne se sent pas écoutée.

À l’inverse, on voit aussi des gens gênés et effacés qui passent leur journée sur leur cellulaire, dans leur coin. Évidemment, ils passent à côté d’opportunités de rencontres. Sachant qu’il suffit parfois de peu de chose : un beau sourire, un regard… On peut parler du sujet de la conférence que l’on vient de voir, comment on a trouvé tel ou tel intervenant, pour mettre du bois dans la cheminée. N’oublions pas que les connexions se font si on laisse une marque aimable et positive.

On en revient à l’idée de ne pas se mettre une pression trop grande. Si on est relax, sans objectif élevé de ventes, c’est là que l’on va faire des rencontres. L’important, c’est de s’intéresser à l’autre. Il ne faut pas oublier non plus que les gens se regardent aussi entre eux durant un événement. Commencer à parler à une personne peut ainsi rapidement faire effet boule de neige.

Certaines personnes semblent plus à l’aise dans l’exercice. Est-ce que le networking ça s’apprend ?

André Hamilton : Clairement oui. C’est comme la prise de parole. Il y a des techniques pour apprendre à être plus à l’aise, pour bien se présenter en quelques phrases… Il faut être dynamique lors d’un networking, ton langage corporel en dit beaucoup sur toi également. Si je renvoie une image négative ou de quelqu’un de préoccupé, les gens auront moins tendance à venir me voir.

Au début, on peut aussi choisir d’aller à des networking moins formels, où il y a moins de clientèle potentielle. Afin de se pratiquer. Je me suis rendu par exemple dernièrement à une exposition numérique, où il y avait une dégustation de vin. C’est excellent pour favoriser les conversations.

Comment ne pas tomber également dans le syndrome du vendeur, ces personnes qui vont viennent te voir en networking juste pour te vendre leur solution ?

André Hamilton : Comme je le disais, tout l’enjeu est de s’intéresser à l’autre. Si on part avec un état d’esprit d’ouverture à de nouvelles personnes et de nouer de nouvelles relations, tu vas avoir une approche d’affaires et amicale en même temps. Naturellement, la discussion va vite se développer vers les activités de chacun.

N’oublions pas non plus que la personne que l’on fréquente a lui aussi un réseau avec des clients et des partenaires. Peut-être que notre solution ne va pas l’intéresser elle mais elle pourrait peut-être nous mettre en relation avec des gens intéressants pour nous. Sans pousser la conversation, on ne peut pas le savoir et on se coupe de potentielles futures opportunités. C’est une affaire de confiance et de création de liens lentement mais sûrement. Sans en attendre un résultat immédiat, le networking n’est pas miraculeux.


Découvrez la formation de André Hamilton sur le networking :

A propos de l'auteur

Journaliste numérique - Isarta Infos

Passionné par le marketing et les nouvelles technologies, Kévin a travaillé en tant que journaliste économique. Il a également été entrepreneur. Vous pouvez le contacter sur Twitter @kdeniau ou par courriel kevin.deniau@isarta.com

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