4 raccourcis vers la productivité
Vous êtes accablé par des semaines de travail surchargées, coincé dans une conciliation travail-famille marquée par les imprévus? Voici 4 trucs simples (productivity hacks) pour augmenter votre productivité en investissant un minimum d’effort.
21 septembre 2017
1. S’assoir à côté des bonnes personnes
Une étude récente publiée dans la Harvard Business Review a démontré que la productivité d’un travailleur était directement influencée par les collègues assis autour de lui.
Les chercheurs ont pris comme «cobayes» les 2000 employés d’une grande entreprise technologique, en établissant leur profil de productivité: le «productif-et-rapide», «l’appliqué-mais-lent» et «le généraliste», qui se situe entre les deux premiers profils.
En observant les mouvements de personnel, la conclusion est sans équivoque:
Quand les employés «productifs» sont assis à côté des employés «appliqués» et que «les généralistes» sont regroupés ensemble, on constate une augmentation de la productivité de 13 % (rapidité du travail) et un gain en efficacité de 13 % (moins de tâches laissées incomplètes) dans ce groupe.»
La clé: prendre en considération votre propre profil de productivité, et vous assoir avec ceux qui ont un profil complémentaire.
2. Limiter l’effort intellectuel à 4 heures
Pendant une journée de travail, le cerveau ne peut fonctionner à plein régime indéfiniment. Au-delà d’un certain nombre d’heures, on l’a tous expérimenté: on devient distrait, on tombe dans la lune, on relit trois fois le même passage sans parvenir à se concentrer.
La question se pose alors, de combien d’heures de productivité intellectuelle disposons-nous? La journaliste Jessica Stillman de Inc.com s’est intéressée à la question. Sa réponse :
Des décennies de recherche […] arrivent toutes à la même conclusion: si le travail implique votre cerveau, la bonne réponse est alors juste 4 heures.»
Cela ne veut pas dire de se la couler douce le reste de la journée. Mais, en alternant les tâches intellectuellement prenantes avec des tâches de gestion plus légères, on vise un meilleur équilibre au travail.
3. Départager l’urgent de l’important
Ce conseil ne date pas d’hier… Pourtant, peu de gens le connaissent. La «matrice d’Eisenhower» a été pensée par l’ancien président américain du même nom. L’homme avait une méthodologie bien précise pour départager les tâches «importantes, mais non urgentes» des tâches «urgentes, mais non importantes».
Sa prémisse était que si on ne fait pas attendre, on se laisse consumer par des tâches urgentes, mais non importantes, faciles à déléguer.
Ultimement, l’objectif est de prévoir un peu de temps chaque jour pour des tâches importantes, mais «non urgentes». En s’imposant cette discipline, on évite d’une part que ces tâches deviennent un jour urgentes et qu’elles soient exécutées dans la catastrophe. D’autre part, on progresse plus rapidement vers les grands objectifs qu’on s’est fixés dans sa carrière.
4. Regarder ses courriels moins souvent
Oui, bon. La tentation est omniprésente: par le téléphone intelligent qui vibre sur le coin du bureau, par la fenêtre de notre navigateur qui nous signale les nouveaux messages, par les notifications de la boîte courriels.
(Si on croit l’étude d’Adobe, on passerait en moyenne 7,4 heures par fin de semaine à regarder nos courriels!)
En limitant cette sollicitation constante, la recherche montre qu’on augmente sa capacité de concentration, mais plus important encore, on réduit son stress psychologique.