6 comportements non verbaux « parasitaires » à éviter en entretien d’embauche
5 décembre 2018
Connaissez-vous les comportements non verbaux « parasitaires » qui risquent de saboter votre prochaine entrevue?
Dans un monde idéal, l’intervieweur ne ferait que prendre la mesure objective de nos aptitudes et de nos compétences. Mais la réalité est toute autre. Le ton et la gestuelle que l’on emploie en entrevue ont bien souvent plus d’impact sur l’interlocuteur que les mots que l’on prononce.
Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les travaux du Albert Mehrabian, datant des années 60. Le professeur et chercheur de l’université de Californie a établi le « poids relatif » du « verbal », du « non verbal » et du « vocal » dans une conversation (ayant pour objet la communication de sentiments et d’attitudes).
Il a alors démontré que le contenu verbal comptait seulement pour 7 %, alors que la tonalité de la voix comptait pour 38% et la gestuelle, pour 55% !
Voici 6 comportements non verbaux à surveiller durant une entrevue.
1. Poignée de main mollasse
Les recruteurs forment leur impression dans les premiers instants de l’entrevue (nous en avions parlé ici). Il est donc primordial de démarrer une entrevue en force, en donnant une poignée de main ferme et résolue.
Une étude interne de l’université de l’Iowa – datant de 2008 – en a démontré l’effet positif d’une bonne poignée de main lors de simulation d’entrevue avec des étudiants;
2. Regard fuyant
En entrevue, les recruteurs cherchent à saisir votre personnalité, car, en fin de compte, ils veulent savoir si le courant passe entre vous et eux. En détournant le regard, vous les empêchez de « connecter » avec vous, pour ainsi entrevoir les reflets de votre personnalité. Établissez un contact visuel… et n’oubliez pas de sourire!
3. Bras croisés
Dans la culture populaire, et dans l’esprit de bien des gens, une personne qui se croise les bras fait signe de fermeture. C’est ce que les psychologues nous disent. Il semblerait que ce soit plus compliqué que cela.
Une étude de 2007 a démontré que le croisement des bras était surtout un signe de persévérance à essayer de comprendre ou résoudre un problème… Dans tous les cas, ce n’est pas l’impression que l’on veut donner en entrevue!
4. Se caler dans son siège
Quand on sent que le courant ne passe pas avec l’interlocuteur, on a le réflexe naturel de battre en retraite – physiquement – en éloignant le haut du corps. Demeurez engagé dans la conversation, quoiqu’il arrive, en vous assurant que le haut du corps est droit ou avancé vers l’avant.
5. Se gratter
Un des premiers symptômes de stress est la circulation sanguine qui s’accélère. Résultat : il est possible que l’on ressente des microdémangeaisons sur la peau. Évitez de vous gratter compulsivement, cela ne fait que distraire l’interlocuteur de votre propos. Face à une question piège, gardez votre calme, respirez et gardez vos mains bien en vu.
6. Taponner des objets
Un autre réflexe pour canaliser l’anxiété est de saisir un objet et de le torturer sous nos mains. D’une part, on attire l’attention des recruteurs aux mauvais endroits -nos mains ! – et on donne l’impression d’être pris au piège par une question. Gardez vos mains devant vous, quitte à les utiliser pour illustrer votre propos – sans, bien sûr, gesticuler exagérément.
En conclusion, faites votre possible pour demeurer détendu, tout en adoptant une position corporelle ouverte et engagée vers l’interlocuteur. Souriez, maintenez le contact visuel et tout devrait bien se passer!
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