Record de participation à SÉRI Montréal
SÉRI Montréal est une initiative de la Ville pour mettre en relation la «recherche» et l’«industrie». Ces deux mondes qui n’ont d’ordinaire que très peu de contacts se rencontraient sous le thème Intelligence: (r)évolution. Isarta prenait part à cette soirée du 17 octobre dans les locaux de la Société des arts technologiques (SAT).
18 octobre 2017
Pour cette deuxième édition 2017, nous avons atteint un record. Nous avons reçu 410 confirmations», soulignait d’emblée Véronique Doucet, Directrice du Service du développement économique de la Ville de Montréal.
L’événement a pour but de décloisonner et d’élargir le réseau d’affaires des participants. Il offre également un nouveau regard sur la réalité de chacun.
Tous les convives, qui s’avéraient soigneusement sélectionnés et personnellement invités, ont pu tisser des liens sur l’intelligence «évolution», mais aussi révolution.
Séances de réseautage, visites de vitrines technologiques, conférences éclair et rendez-vous préorganisés entre chercheurs et industriels ayant des affinités étaient au menu. Le tout battait son plein dans une ambiance festive et conviviale.
Pourquoi la Ville a choisi Intelligence: (r)évolution? D’abord, parce qu’elle en fait en ce moment une priorité économique et numérique.
L’intelligence est présente dans différents secteurs, entre autres:
- l’IA
- les algorithmes
- les droits du travail
Ces domaines auxquels s’intéresse Isarta, comme beaucoup d’autres entreprises et institutions s’avèrent littéralement en effervescence.
Des orateurs soigneusement choisis
Cinq conférenciers expliquaient comment la société et le monde du travail en général évolueront grâce à l’intelligence et au traitement du big data:
- Sébastien Gambs, professeur au département d’informatique, UQAM
- Sonia Israel, CO-Founder & Director of Scientific Partnerships, aifred health
- Timothée Poisot, Professeur adjoint, département des sciences biologiques, Université de Montréal
- Claude Théoret, Founder CEO, Nexalogy
- Louis-Martin Rousseau, Professeur titulaire, département de mathématiques et de génie industriel, Polytechnique Montréal
Ce qui alimentait principalement les discours et, donc, les travaux mis en évidence:
- La nécessité de protéger la vie privée et de se montrer transparent en cette ère des données massives (big data)
- Le rôle des algorithmes de prédiction afin d’optimiser le secteur de la santé: moins d’erreurs, de coûts, d’attente, etc.
- L’intelligence au service de la gestion des horaires du personnel soignant et des salles opératoires
- La façon dont l’automatisation aide les écologistes à émettre des prédicats sur les proies potentielles des prédateurs
- Le développement d’algorithmes via les réseaux sociaux permettant aux entreprises d’en découvrir plus sur les contextes de discussions (celles qu’elles ignorent, les sujets les plus populaires, l’audience, l’intérêt envers tel ou tel produit)
Des rencontres fructueuses
Une foule d’autres chercheurs prenaient part aux rencontres en privé, près d’une centaine. Ces scientifiques issus de l’École de technologie supérieure (ÉTS), de Polytechnique Montréal, de l’Université de Montréal (UdeM), de l’Université Concordia, de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), d’Univalor et de l’Université McGill ouvraient enfin la conversation avec tout autant d’entreprises. Une vingtaine de représentants de centres de recherche et d’organismes spécialisés participaient aussi à la discussion.
Trouver un intérêt d’étude commun sur l’intelligence et entrevoir une collaboration basée sur l’échange (de temps, d’argent ou d’outils) constituait le principal enjeu des rendez-vous.
Les multiples contacts créés grâce à ces circonstances favorables aux échanges permettront sans doute une contribution intelligente à la société de demain. En tout cas, bon nombre de participants affirmaient quitter l’événement avec cette résolution.