La culture d’entreprise et l’avancement des femmes Reviewed by Mireille Levesque on . L'égalité des sexes... une utopie? Certaines organisations professionnelles avancent dans cette direction coûte que coûte, prônant des valeurs d'équité. Indispe L'égalité des sexes... une utopie? Certaines organisations professionnelles avancent dans cette direction coûte que coûte, prônant des valeurs d'équité. Indispe Rating: 0

La culture d’entreprise et l’avancement des femmes

L’égalité des sexes… une utopie? Certaines organisations professionnelles avancent dans cette direction coûte que coûte, prônant des valeurs d’équité. Indispensables à l’essor de la gent féminine, ces principes contribuent par le fait même à réduire l’écart salarial.

8 mars 2018

Une nouvelle étude d’Accenture révèle les effets positifs d’une culture d’entreprise tournée vers l’égalité. L’enquête a été publiée le 6 mars dernier dans le rapport Vers la parité 2018.

En tout, quarante facteurs favorisant le progrès ont été identifiés pour la cause. Parmi eux, quatorze plus importants ressortaient. Ils ont tous été regroupés en trois grandes catégories. Celles-ci résument bien ce qui constitue l’ADN des firmes axées sur le bien-être des employés, hommes comme femmes.

Les classes de facteurs primordiaux

La première catégorie ciblée par l’enquête se nomme «leadership audacieux». Que découvre-t-on principalement en épluchant cette section? Lorsque les sociétés se doivent concrètement d’accroître la diversité (à l’interne comme à l’externe), les femmes obtiennent beaucoup plus. Elles ont 58 % de chances d’atteindre les postes de cadres contre 39 % (pour les sociétés en dehors des barèmes de l’étude).

La deuxième catégorie porte le titre «action globale». En s’y attardant, on remarque un élément intéressant: l’importance des réseaux de femmes. Une proportion de 86 % des employées féminines joignent ces groupes dans les milieux où ils sont implantés. Pourtant, 65 % des répondantes au sondage (près de deux sur trois), travaillent pour des firmes n’offrant pas de tels réseaux.

La troisième grande catégorie concerne l’obtention d’un «environnement propice à l’émancipation». Supprimer le code vestimentaire s’avère l’un des aspects cruciaux mis en lumière dans cette section. En bref, tout ce qui se rapporte à l’apparence devrait être laissé à la discrétion de chacun. La compagnie moderne misera ainsi sur la responsabilisation et la liberté des employés. Elle leur insufflera par le fait même la faculté de se montrer innovants et créatifs.

Dans un monde idéal

Si tous les environnements de travail du pays intégraient l’ensemble des facteurs de l’étude, voici ce qui arriverait.

  • Il y aurait 94 gestionnaires féminines pour 100 gestionnaires masculins (le ratio actuel est de 53 femmes pour 100 hommes).
  • Le salaire des dames augmenterait sans doute de 39 % (où atteindrait jusqu’à 26 627 $ US de plus par année).
  • Les filles pourraient gagner 95 $ US pour chaque tranche de 100 $ US obtenue par un collègue masculin.
  • Les employées féminines s’avéreraient 38 % plus susceptibles d’occuper un rôle de gestionnaire ou de cadre de niveau supérieur.

De telles améliorations réduiraient aussi  l’écart salarial, selon les statistiques d’Accenture. Elles permettraient d’augmenter le revenu total des Canadiennes de 28 milliards de dollars.

Tous y gagnent

L’ensemble des employés se permettent davantage de rêver au sein des entreprises favorisant l’essor des femmes.

  • La totalité d’entre eux (100 %) se disent satisfaits de l’évolution de leur carrière.
  • Une proportion de 96 % des travailleurs (hommes comme femmes) espèrent obtenir une promotion.
  • Sinon, 95 % des employés, tous genres confondus, aspirent à intégrer l’équipe de haute direction.

Finalement, favoriser l’avancement des femmes en entreprise revient à promouvoir l’ascension de chaque travailleur.

Ainsi, tous se trouvent acceptés à travers leurs différences, et leur unicité prend de la valeur.

A propos de l'auteur

Rédactrice et responsable des communications chez Isarta

Mireille Lévesque a étudié en rédaction à l'Université de Montréal. Elle a d'abord été journaliste pigiste, puis a oeuvré dans le domaine de l'édition pendant de nombreuses années. Elle se passionne par tout ce qui touche de près ou de loin les communications. Elle se fait donc un plaisir d'approfondir ses connaissances dans le domaine, un peu plus chaque jour. Courriel: mireille.levesque@isarta.com

Laisser un commentaire

Retour en haut de la page