Et si un jeu de cartes permettait de se familiariser à la co-construction en équipe ? Reviewed by Philippe Jean Poirier on . (Source : courtoisie) 19 novembre 2025 Les consultants Jean-Sébastien Daigle et Éric Letarte de la firme &Friends se spécialisent dans l’accompagnement d’en (Source : courtoisie) 19 novembre 2025 Les consultants Jean-Sébastien Daigle et Éric Letarte de la firme &Friends se spécialisent dans l’accompagnement d’en Rating: 0

Et si un jeu de cartes permettait de se familiariser à la co-construction en équipe ?

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(Source : courtoisie)

19 novembre 2025

Les consultants Jean-Sébastien Daigle et Éric Letarte de la firme &Friends se spécialisent dans l’accompagnement d’entreprises qui veulent résoudre des enjeux d’affaires avec le design d’entreprise, selon la méthode EDGY («Enterprise Design Graph Interplay»). En octobre dernier, ils ont décidé de pousser le concept un pas plus loin, en lançant le jeu de cartes La Partie Prenante, qui permet à une équipe de se familiariser avec cette méthode, de manière autonome. Voyons de quoi il en retourne.

La base du jeu est simple : lancer ou relancer une entreprise fictive, à travers le travail collaboratif d’un groupe de joueurs qui ont tous des rôles différents dans le projet.

Au début du jeu, les joueurs forment une équipe de travail fictive, annonce Éric Letarte. Chacun choisit un rôle, puis l’équipe entreprend de co-construire une entreprise. Ça peut aller d’un concept très simple, comme un foodtruck écoresponsable, jusqu’à un vaisseau spatial dans un univers comme Star Trek. »

Les créateurs du jeu proposent 180 scénarios de départ, découlant du croisement d’une sélection d’entreprises et d’ambitions. En théorie, les joueurs peuvent utiliser un scénario réel issu de leurs propres enjeux internes, mais l’apprentissage ne serait pas le même.

Un cas fictif créatif plutôt que ses enjeux du quotidien

Pour la première partie, nous voulons nous concentrer sur la dynamique du jeu [basé sur les principes du design d’entreprise], sur la cocréation, plutôt que de commencer à s’obstiner sur des détails provenant d’un cas réel. Ce faisant, les joueurs ont la latitude d’inventer des produits ou des services complètement créatifs. L’autre avantage, c’est l’aspect ludique. Ça génère un peu plus de plaisir. »

À travers une série de questions, l’équipe de travail est invitée à définir le « pourquoi Â» et la proposition de valeur de l’entreprise, ses processus, ainsi que l’expérience qu’elle veut proposer à ses clients.  

Ce n’est pas chaque personne qui répond individuellement à toutes les questions, c’est chaque personne dans son rôle qui doit contribuer à définir le Big Picture. Â»

L’équipe se dote d’un plan d’action « détaillé Â», puis, finalement, à la dernière étape du jeu, chaque membre de l’équipe reçoit une question « challenge Â». Normalement, si le travail a été bien fait en amont, n’importe quel joueur pourra répondre individuellement au challenge.

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Comme un «Mikado»

Dans notre approche de consulting, nous avons l’idée que, dans une entreprise, tout est inter-relié, explique Éric Letarte. C’est comme un mikado : si on touche un petit bâton, ça va avoir un impact sur tous les autres. Dans notre jeu, si on veut être capable de répondre au challenge à la fin du jeu, il faut que l’équipe ait coconstruit l’entreprise pour tenir compte de tous les liens entre les éléments. Or, dans les organisations, on a souvent un problème d’écoute ».

Il ajoute :

Pour réussir notre jeu, les gens doivent apprendre à avoir une écoute active, c’est-à-dire, à entendre les autres, mais aussi poser des questions si ce n’est pas clair. L’objectif est d’obtenir un co-design fonctionnel. Â»

La personne aux opérations doit pouvoir comprendre l’impact de ses décisions sur le marketing et le service à la clientèle, illustre-t-il. De ce que nous en comprenons, c’est la principale vertu du jeu (et ce n’est pas peu !): apprendre à chaque membre d’une équipe de se mettre dans les souliers de ses collègues pour voir l’entreprise à travers la lunette de ses responsabilités.

Une partie peut durer de 45 minutes à une heure, soit le format idéal – dirait-on – pour un lunch de consolidation d’équipe!


A propos de l'auteur

Philippe Jean Poirier est un journaliste qui se passionne pour les mots, l’écriture, la recherche, la collecte de témoignages, les tendances sociétales et les raisons souterraines qui alimentent l’actualité. Email: pj_poirier@isarta.com

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