Avez-vous pensé au pire?
Lorsqu’on obtient un nouvel emploi, qu’on parvient à travailler à son compte, ou qu’on développe son entreprise, on ne veut surtout pas penser au pire. Bien sûr, les conditions salariales, la flexibilité et les défis stimulants comptent pour beaucoup, mais il faut aussi assurer ses arrières en cas de catastrophe.
24 mai 2017
Un rapport de Statistique Canada révèle que 3,8 millions de Canadiens de 15 ans et plus ont été ralentis dans leurs activités par un problème physique en 2012. Cela représente 15 % des citoyens du pays en âge d’avoir une occupation professionnelle.
Outre les blessures physiques, tout peut malheureusement arriver: catastrophe naturelle, troubles mentaux, maladie grave, invalidité, décès. Et si l’un de vos proches, enfant, parent ou conjoint, développait des problèmes de santé? Travailleriez-vous autant? Vos besoins demeureraient par contre les mêmes. Puis, des frais de transport, de médicaments et d’hébergement risqueraient en plus de s’ajouter.
Alors que certains voient d’un oeil pessimiste le fait d’évoquer tous les scénarios, d’autres confesseront que «prévenir plutôt que guérir» leur procure un soulagement immédiat et leur permet d’envisager l’avenir de façon plus positive.
Travailleur autonome
Paradoxalement, les personnes à leur compte contracteraient moins d’assurances que celles embauchées par une entreprise.
D’accord, celles-ci doivent prendre elles-mêmes en charge la rencontre avec un courtier d’assurances. Elles oeuvrent en solo, aucun employeur ne s’en occupera à leur place. Sans compter que leurs primes restent généralement plus élevées. Effectivement, la force du nombre permet d’offrir d’avantage pour moins à un groupe de salariés. Toutefois, les professionnels à leur compte ont encore plus besoin que les autres travailleurs de protection.
Leur titre le dit, ils se définissent comme «autonomes». Ils ne touchent généralement pas de chômage. Ils s’avèrent également susceptibles d’assumer des frais d’entreprise, même s’ils se trouvent indisposés.
Sans compter que, contrairement à leurs pairs occupant un emploi en entreprise, ils risquent de ne pas retrouver leurs collaborateurs lorsqu’ils retourneront au boulot. Si personne ne les remplace, la clientèle fuira peut-être définitivement vers un compétiteur en leur absence.
Bien sûr, être son propre patron comporte son lot d’avantages. Celui ou celle qui assume ce choix doit simplement s’assurer d’obtenir une bonne protection.
Employé permanent
Vous occupez un poste fixe? Votre employeur ou syndicat a contracté, pour vous, un régime d’assurance collective? Vous ne vous trouvez pas pour autant complètement à l’abri! Si vous démissionnez, subissez une mise à pied ou prenez votre retraite, vous n’êtes plus couvert, même si vous avez posé une signature au bas du contrat lors de votre embauche.
En vous retrouvant plongé dans une période de transition, avec moins d’argent et plusieurs problèmes à régler, contacter un courtier d’assurances ne figurera pas en premier sur votre liste de priorités. Vous devriez donc y penser maintenant, alors que vous jouissez d’une rassurante sécurité.
Plusieurs employés ne le savent pas, mais posséder plus d’une police d’assurance s’inscrit dans une démarche légitime, courante et légale. Tout travailleur gagnerait à y songer, puisque le marché de l’emploi bouge vite et de plus en plus de nos jours.
Employeur prospère
Par chance, vous recrutez? Donc, vous n’envisagez aucun virage professionnel imminent. De plus, vous soutenez avec conviction que vos affaires fructueuses suivront leur cours? Raison de plus pour les assurer. Protégez vos acquis! Et si vos efforts, vos sacrifices, tout votre labeur en somme, partait en fumée? Le choc brutal vous anéantirait sans doute. Vous devriez tout reconstruire et éponger de multiples dettes.
Cette véritable tragédie humaine et monétaire ne toucherait pas que vous. Vos employés y perdraient également au change. Les retrouveriez-vous après leur arrêt forcé? Peut-être considéreraient-ils une réorientation durant la période de transition.
Ne croyez pas non plus que votre responsabilité se limiterait à votre personnel. Vous endossez une responsabilité civile. Vous devez pouvoir assumer les dommages que votre entreprise cause à autrui. Que vous possédiez une PME ou une grande entreprise, rencontrer un courtier assurance entreprise s’impose. En expliquant votre réalité à un spécialiste du domaine, vous ciblerez les solutions qui vous correspondent et s’adaptent à vos besoins.
De plus en plus de risques
Outre les divers facteurs susceptibles de troubler vos acquis, peu importe votre situation personnelle, des drames planétaires vous guettent aussi. En tant que citoyen du monde, vous n’échapperez pas aux phénomènes météorologiques violents, en hausse selon le Bureau d’assurance du Canada. Ceux-ci engendrent des pertes énormes.
L’année 2016 fracassait le record de dommages assurés au Canada, relatait l’Agence QMI. Les compagnies d’assurances du pays ont dû débourser 5 milliards, du jamais vu!
Vous préférez ne pas y penser? N’en demeure pas moins que le réchauffement de la planète prend de l’ampleur. Conséquemment, les risques de catastrophes naturelles augmentent.
Le Bureau d’assurance du Canada affirme que tout ira de mal en pire si les différents paliers de gouvernement ne misent pas sur de meilleures politiques liées aux changements climatiques.
Un avenir meilleur
Vous angoissez? L’introspection peut engendrer une certaine nervosité. Par contre, l’anticipation d’une «fin du monde», même d’une «toute personnelle fin du monde», permet de réaliser l’importance de tout ce qui meuble le quotidien.
L’assurance représente souvent une dépense facultative pour les patrons et les employés, tant qu’ils n’en ont pas besoin. La vie coûte chère, et personne ne souhaite payer pour du vent.
Il suffit, pourtant, qu’un accident percute la vie de tous les jours, que l’épuisement pointe à l’horizon, qu’une paire de lunettes se brise ou que survienne un simple mal de dents pour qu’on se réjouisse d’avoir contacté un courtier d’assurances.
Et vous, êtes-vous protégé?