Cabinets de relations publiques: un milieu agréable, selon la relève

Selon un sondage effectué auprès des employés de moins de 40 ans des 15 cabinets membres de l’Alliance des cabinets de relations publiques du Québec (ACRPQ), les conditions de travail dans les cabinets de relations publiques sont stimulantes et agréables.

Voici quelques données qui le confirment:

• plus de 80 % des personnes sondées recommanderaient à leurs amis de joindre un cabinet;
• plus de 80 % considèrent que leur employeur fait des efforts pour conserver un milieu de travail sain;
• plus de 70 % sont d’avis que la conciliation travail/famille ou travail/vie sociale est excellente.

Nous avons voulu vérifier la perception des jeunes quant à leurs conditions de travail. Nous sommes heureux de constater que ceux-ci s’épanouissent dans les cabinets et qu’ils recommanderaient le travail en cabinet à leurs amis. C’est une belle marque de confiance envers leurs employeurs et c’est très encourageant pour nous quant à leur avenir chez nous», affirme Daniel Matte, président de l’ACRPQ.

Un cadre de travail stimulant et diversifié

Questionnés sur ce qu’ils apprécient de leur travail, les jeunes de la relève ont affirmé que la variété des mandats, leurs clients, le travail en équipe et les défis étaient ce qu’ils recherchaient.

D’ailleurs, la majorité (51 %) a affirmé qu’elle travaillait sur cinq à neuf comptes-client de façon régulière et ce, dans des secteurs bien variés – de l’éducation au génie civil, en passant par la consommation. Les tâches sont très diversifiées, que ce soit des relations de presse, de l’organisation d’événements, de la coordination, des relations gouvernementales, de la gestion budgétaire, etc.

Les collègues sont aussi un aspect important du travail en cabinet, alors que près de 85 % font des activités sociales avec leurs collègues à l’extérieur du bureau.

Pour être un excellent consultant en cabinet, les répondants ont affirmé que l’on devait être à l’écoute, organisé, faire preuve de rigueur, être polyvalent et curieux.

Des conditions de travail intéressantes

Quant aux conditions de travail, une grande majorité (63 %) des consultants bénéficie de trois semaines de vacances chaque année et, cela, dès les premières années de travail.

Près de 50 % travaillent occasionnellement lors des fins de semaine, 5 % d’entre eux travaillent chaque fin de semaine et 7 % ne travaillent jamais le week-end. La raison principale est le surplus de travail.

Plus de la moitié (51 %) des consultants travaillent toutes les semaines en-dehors des heures régulières de travail. Encore une fois, le surplus de travail explique les heures excédentaires. Finalement, 68 % réalisent des semaines de travail qui totalisent de 41 à 50 heures et 28 % font entre 35 et 40 heures. Malgré le temps supplémentaire, les consultants affirment que cela ne nuit pas à leur conciliation travail/famille ou travail/vie sociale, tel que mentionné précédemment.

C’est un fait, le travail en cabinet peut exiger de travailler plus de 40 heures par semaine et de faire des heures supplémentaires. C’est un milieu exigeant, mais également rempli de défis pour ceux et celles qui souhaitent les relever », explique M. Matte.

Méthodologie

Les données proviennent d’un sondage maison réalisé auprès des consultants de moins de 40 ans dans 12 des 15 cabinets de l’ACRPQ. Au total, 71 personnes ont répondu. Le sondage a été effectué du 22 février au 1er mars 2017.

À propos de l’ACRPQ

L’Alliance des cabinets de relations publiques du Québec (ACRPQ) est un regroupement des plus importants cabinets de relations publiques du Québec. Sa mission est d’assurer la qualité des services, le respect des normes éthiques, le développement et rayonnement de la profession. Elle exerce également un leadership dans la reconnaissance et l’observance des principes d’intégrité et de responsabilité qui encadrent les pratiques d’affaires et professionnelles des entreprises offrant des services en relations publiques au Québec.

Source: Alliance des cabinets de relations publiques du Québec