Ce que les relationnistes doivent savoir pour convaincre les journalistes Reviewed by Kévin Deniau on . 2 juin 2022 Pour la 13e année consécutive, Cision, le logiciel de relations publiques, dresse son rapport annuel sur l'état des médias. Voyons ce que les profes 2 juin 2022 Pour la 13e année consécutive, Cision, le logiciel de relations publiques, dresse son rapport annuel sur l'état des médias. Voyons ce que les profes Rating: 0

Ce que les relationnistes doivent savoir pour convaincre les journalistes

2 juin 2022

Pour la 13e année consécutive, Cision, le logiciel de relations publiques, dresse son rapport annuel sur l’état des médias. Voyons ce que les professionnels des relations de presse et des communications peuvent faire pour améliorer et renforcer leurs relations avec les médias.

Un petit mot sur la méthodologie pour commence. Plus de 3 800 journalistes répartis dans plus de 2 000 médias et 17 régions à travers le monde ont ainsi été sondés.

Leurs réponses constituent des indications clés que les professionnels des relations publiques n’obtiendront nulle part ailleurs », indique Cision.

1. Quelle évolution du rôle de journaliste ?

Le rôle du journaliste demeure essentiellement celui de toujours : rapporter les faits de manière objective et rigoureuse, commence par rappeler le rapport.

Aujourd’hui, cependant, la seule diffusion des informations ne suffit plus. Les journalistes sont de plus en plus obligés de déterminer si et comment le contenu qu’ils produisent aura de l’impact, attirera le public et suscitera de l’engagement.

Le défi est d’autant plus grand qu’ils doivent composer avec des ressources limitées et en déclin, se contenter d’effectifs réduits et s’efforcer de suivre les nouvelles technologies. Ainsi près de trois journalistes sur dix (29 %) publient dix articles ou plus par semaine; 36 % en publient de quatre à neuf; et 34 % en publient d’un à trois ! Et ce, tout en rivalisant avec les influenceurs des réseaux sociaux.

La lutte contre les fausses nouvelles constituent le principal défi de la profession. Sachant que plus de la moitié des journalistes interrogés (57 %) estiment que le niveau de confiance du public envers les médias a diminué au cours de l’année. Il s’agit d’une augmentation de quatre points de pourcentage par rapport à l’année dernière pour cette position.

2. Quelle utilisation des réseaux sociaux ?

Les professionnels des relations publiques qui tentent de convaincre les journalistes sur les réseaux sociaux devraient garder en tête qu’il est peu probable qu’ils soient à la recherche de propositions de relations publiques par l’entremise de ces réseaux.

Toutefois, les journalistes utilisent ces derniers pour réseauter, pour publier ou promouvoir du contenu, et pour trouver ou vérifier de l’information. Ainsi, ces plateformes sont des canaux viables pour les professionnels des relations publiques qui veulent suivre les journalistes, en savoir plus sur leur travail et éventuellement entamer une conversation qui pourrait mener à certaines occasions à l’avenir.

Il peut être encore plus important de souligner que, comme les journalistes y vont principalement pour publier ou promouvoir du contenu, les réseaux sociaux peuvent s’avérer fort utiles pour repérer ceux qui s’intéressent aux sujets présentant un grand intérêt pour votre client ou votre marque.

A noter que, à l’échelle mondiale, Facebook est la plateforme que les journalistes utilisent le plus souvent à des
fins professionnelles (63 %), suivi de Twitter (59 %) et de LinkedIn (56 %). Mais en Amérique du nord, c’est Twitter qui tient la corde à 70% contre 62% pour Facebook).

L’avis des journalistes diverge considérablement quant à savoir s’ils préfèrent (ou non) être contactés via les réseaux sociaux. Si près d’un journaliste sur quatre (23 %) trouve cette méthode acceptable et que 4 % d’entre eux la préfèrent tout court, il ressort qu’un journaliste sur trois (34 %) déclare ne pas la préférer et que 12 % d’entre eux vont même jusqu’à bloquer un professionnel des relations publiques qui lui envoie un message privé.

Pour plus d’un journaliste sur quatre (27 %), la réussite ou l’échec d’un contact sur les réseaux sociaux dépend de la manière dont ils se font approcher.

3. Quels éléments envoyer à des journalistes ?

Si l’on se fie au palmarès des éléments multimédias les plus utilisés par les journalistes au cours du deuxième semestre de 2021, il apparaît que les images sont le meilleur moyen de faire accepter une proposition par un journaliste. À l’échelle mondiale, ce sont 81 % des journalistes qui ont récemment utilisé des photos pour accompagner leur contenu. Les vidéos sont également populaires (47 %), suivies de près par les infographies (41 %) et les publications sur les réseaux sociaux (39 %).

4. L’enjeu de la pertinence

« Comprendre qui est mon public cible et ce qu’il trouve pertinent » : voici la principale suggestion des journalistes aux professionnels des relations publiques pour leur faciliter la tâche. Et pour cause : la majorité de ce qu’ils reçoivent… n’est pas pertinent selon eux !

Les autres suggestions ?

  • « Être prêt et capable de réagir rapidement. »
  • « Fournir une liste des sujets à venir. »
  • « Soumettre de brèves propositions avec des faits ciblés qui me permettent de
    produire rapidement du contenu de forme courte. »

A bon entendeur !

A propos de l'auteur

Kévin Deniau
Journaliste numérique - Isarta Infos

Passionné par le marketing et les nouvelles technologies, Kévin a travaillé en tant que journaliste économique. Il a également été entrepreneur. Vous pouvez le contacter sur Twitter @kdeniau ou par courriel kevin.deniau@isarta.com

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