E-mail Marketing : pourquoi et comment faire le ménage dans sa liste de diffusion ?
1er septembre 2023
Depuis l’apocalypse des cookies, les entreprises ont été encouragé à développer leur propre banque de données clients en interne, à travers la création d’une liste d’envoi. Les entreprises sont ainsi parties à la chasse aux mails, avec autant d’appât que sont les livres blancs, les webinaires ou les newsletters. Or, périodiquement, un ménage s’impose dans la liste de diffusion. Voici pourquoi et surtout comment.
Dans une campagne de e-mail marketing, le nerf de la guerre, c’est le taux d’ouverture.
Si on obtient un taux de seulement 10% à 15% de personnes qui ouvrent nos mails, ça envoie le message à la plateforme qui gèrent les mails que nos messages ne sont pas pertinents pour l’audience que l’on cherche à joindre », explique Alexandre Tremblay, consultant marketing et expert en optimisation de tunnel de vente.
Et donc, le risque immédiat, c’est que les envois mails se retrouvent dans la boîte « promotion » ou, pire, dans les spams.
Ça peut briser une liste mails, insiste Alexandre Tremblay. Certaines entreprises comptent sur ces correspondances pour conclure des ventes en ligne. Et ça peut représenter jusqu’à 50% de leurs chiffres d’affaires. Si leur mail se retrouve dans les spams, c’est catastrophique pour eux. »
Garder le contrôle de sa liste d’envoi
Selon le spécialiste marketing, une entreprise devrait viser un taux d’ouverture de 20 % à 50%, selon son secteur d’activités et la taille de sa liste d’envoi. Pour garder un taux élevé, on se doit de séparer le bon grain de l’ivraie, et ce, sur une base régulière.
En utilisant une application comme ActiveCampaign, on peut automatiser la gestion de sa liste mails. Personnellement, lorsqu’un client potentiel n’a pas interagi avec la marque depuis 90 jours, j’envoie une séquence de 1 à 3 mails, en donnant du contenu de valeur, pour savoir si la personne est encore intéressée par la marque. Finalement, je vais demander à la personne – par mail – si elle est toujours intéressée au contenu et je vais lui donner l’option de se désabonner ; ça fait un ménage automatique. »
Avec le recul, le spécialiste constate qu’une proportion de 40% à 50% des gens qui interagissent une première fois avec une marque ne donneront jamais suite et n’achèteront jamais rien de produits ou services. Ce sont eux qu’il faut identifier et retirer de sa liste.
Il ne faut pas avoir peur de se débarrasser des clients qui ne sont pas engagés, insiste-t-il. Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient lors de la première interaction et ils ne reviendront plus. C’est comme dans une garde-robe : si on accumule et conserve tous nos vieux vêtements, on finit par croire qu’on n’a pas d’espace pour de nouveaux vêtements! »
Le spécialiste rappelle que, pour la plupart des responsables de campagne, l’entreprise paie pour le nombre de profils de clients inscrits dans sa base de données. Il est donc inutile, dans ce contexte, de s’alourdir avec des leads qui ne mènent nulle part.
Agir en amont
Sans remettre en cause la nécessité de faire un ménage périodique de sa liste mails, Alexandre Tremblay rappelle qu’il existe aussi quelques « bonnes pratiques » pour établir – en amont – un canal de communication fluide avec un client potentiel.
Le consultant marketing donne deux exemples de stratégies d’engagement : en fin de mails, on peut demander au récipiendaire de nous confirmer qu’il bien reçu l’envoi, ou encore, lorsqu’on offre un livre blanc, il est préférable de le remettre par mail plutôt qu’en téléchargement sur le site Web. Ces deux interactions simples permettront d’établir un historique de communications aux yeux de la plateforme de gestion de mails.
Sur ces bons conseils, il ne reste qu’à vous souhaiter « bons débarras » de vos mauvais leads !
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