Le marché du travail en 2017 en quelques chiffres

Les professions recherchées, les salaires, les postes à pourvoir… Voici quelques statistiques qui vous montreront de quoi 2017 aura l’air dans le monde du travail.

10 janvier 2017

Les salaires

Ceux qui croyaient joindre les deux bouts en 2017 en comptant sur une augmentation de salaire substantielle seront déçus. La paie ne devrait pas dépasser les 2,6 %, selon l’Enquête 2016-2017 de Mercer.

Ces pourcentages d’augmentations prévus sont les plus faibles que nous ayons constatés depuis la première enquête que nous avons menée il y a plus de 20 ans, ce qui témoigne des profondes inquiétudes des employeurs au sujet de la conjoncture économique », affirme Gordon Frost, responsable du domaine Talents de Mercer pour le Canada dans un communiqué.

Fait exceptionnel, le secteur d’énergie, qui jouit normalement d’augmentations supérieures aux autres secteurs d’activités, fera cette fois-ci moins bonne figure en ce qui a trait à cet aspect.

Les augmentations accordées en fonction des évaluations au rendement qui ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps ne sont pas prêtes de disparaître encore, toujours selon l’Enquête. Environ 20 entreprises sur 500 ont éliminé les cotes de rendement en 2016 ou ont l’intention de le faire, mais 45 autres envisageraient aussi cette avenue.

Les plus performants devraient toucher une augmentation moyenne de 4,3 %, contre 0,2 % à 1 % pour les moins performants.

Les professions les plus avantagées

Avoir la chance de quitter les bancs d’école et de décrocher tout de suite un boulot n’est pas donné à tout le monde. Et ce sont les postes professionnels et techniques qui auront la cote, avec plus de 725 000 emplois à pourvoir dans ces domaines d’ici 2017 au Québec, selon le dernier Palmarès des carrières de Septembre éditeur.

Départs à la retraite

Outre les postes vacants, les départs à la retraite constituent également une autre source de possibilités d’emplois. Ceux-ci sont appelés à croître rapidement en raison des baby-boomers qui ont commencé à tirer leur révérence du monde du travail. Ces départs pourraient représenter approximativement 3,7 millions de postes pour la période 2015-2024, selon les projections de Statistique Canada.