Le recrutement, un des défis majeurs des dirigeants de PME dans le monde
11 septembre 2020
Salesforce vient de publier la troisième édition de son « Rapport de tendances relatif aux petites et moyennes entreprises ». L’occasion de connaître les motivations et défis de plus de 2 000 entrepreneurs et dirigeants de PME (moins de 200 employés) interrogés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique.
À noter que cette enquête a été réalisée en ligne par Harris Poll avant la crise du COVID-19, entre le 11 février et le 7 mars 2019.
Le besoin de liberté
Les dirigeants de PME qui ont décidé de créer une entreprise indiquent avant tout avoir pris cette décision pour pouvoir devenir leur propre patron.
Plus d’un tiers recherchaient un emploi du temps plus souple, ont saisi une opportunité qui s’est présentée ou voulaient tout simplement augmenter leur salaire.
Le critère de l’âge entre également en ligne de compte. Par rapport aux baby-boomers et à la génération silencieuse, les membres des générations Y et Z sont plus susceptibles de créer des entreprises pour donner vie à des idées qui les passionnent, se faire un complément de revenu ou échapper à un environnement de travail hostile.
Certains traits de caractère peuvent aider les entrepreneurs à survivre et à prospérer dans un tel environnement.
Selon les dirigeants de PME, les caractéristiques les plus essentielles au succès sont l’autodiscipline, les compétences interpersonnelles/de communication et la passion/l’entrain.
Ces compétences générales sont mieux classées que les compétences techniques, comme la connaissance du marché et la capacité à gérer une trésorerie.
Les femmes sont plus susceptibles de citer les compétences interpersonnelles/de communication et la capacité à gérer une trésorerie alors que les hommes sont plus susceptibles d’évoquer la connaissance du marché.
Le recrutement comme défi majeur
La création d’une entreprise n’est pas une tâche facile. Les dirigeants de PME font face à de nombreux obstacles pour donner vie à leurs rêves, sans parler de les faire évoluer.
Environ trois dirigeants de PME sur cinq ont du mal à recruter les talents adéquats, à accéder au capital et à trouver suffisamment de temps dans la journée pour tout faire.
Même si les hommes et les femmes doivent faire face à des contraintes similaires, il existe quelques différences. Les femmes évoquent l’accès au capital comme leur principale contrainte, suivi par le manque de temps. Pour les hommes, l’accès au capital représente la deuxième contrainte, derrière le recrutement des talents adéquats.
D’ailleurs, quand on leur pose la question, l’un des défis les plus importants est l’embauche et fidélisation des employés pour 55 % des sondés.
À noter qu’en France les contraintes de personnel sont d’ailleurs celles qui arrivent en tête quand il s’agit des défis pour répondre aux attentes des clients.
Au niveau RH, les ventes et le service client sont considérés comme les fonctions inhérentes au succès des PME. Il ne s’agit pas simplement d’acquérir des clients, il faut garantir leur satisfaction sur le long terme.
L’importance relative des fonctions change au fur et à mesure du développement des PME. Les entreprises de taille moyenne sont 212 % plus susceptibles que les petites entreprises de considérer le service informatique comme le rôle le plus important (9 % contre 3 %), et 76 % plus susceptibles d’en dire de même du développement de produits (12 % contre 7 %).
D’autre part, les petites entreprises sont 70 % plus susceptibles que les entreprises de taille moyenne d’affirmer que le marketing est la fonction la plus importante (14 % contre 8 %) et 45 % plus susceptibles d’en dire de même des ventes (26 % contre 18 %).
L’acquisition de nouveaux clients est l’obstacle le plus souvent mentionné par les dirigeants de PME (67 %). Les réseaux sociaux et le marketing par e-mail font partie des tactiques les plus couramment utilisées pour relever ce défi.
Les PME en croissance sont plus susceptibles que les entreprises stagnantes/en déclin d’inclure d’autres technologies à leur arsenal d’acquisition de clients.
Les PME en croissance sont 139 % plus susceptibles que les PME stagnantes/en déclin d’affirmer qu’un système CRM est utile pour attirer de nouveaux clients et 44 % plus susceptibles d’en dire de même concernant l’automatisation du marketing.
Vous pouvez retrouver le rapport complet ici.