Les chatbots augmentent les revenus!
Olivier Lambert inspire les PME en matière de marketing Web avec La Tranchée. Le 17 octobre dernier, il s’adressait à l’audience de Smarketing au musée Grévin de Montréal. Isarta Infos vous offre un retour sur sa conférence Tout savoir sur les Facebook chatbots.
20 octobre 2017
C’est possible d’augmenter ses revenus: on peut tous avoir un taux d’ouverture de 80 % et un taux de clics de 50 % avec les chatbots», soutient Olivier Lambert.
Départager «assistant virtuel» et «IA»
Encore faut-il savoir de quoi on parle lorsqu’on évoque le terme. L’intelligence artificielle se trouve sur toutes les lèvres en ce moment. Elle devient un véritable «buzz word». Utiliser le chatbot de façon conversationnel avec l’IA ne s’avère pourtant pas si simple. Il faut cesser, d’après M. Lambert, de le voir dans cette optique.
En ouvrant Messenger, Facebook a en quelque sorte semé la confusion.
Pour Zuckerberg, on devait être capable d’y parler avec les entreprises de la même façon qu’on parle avec un ami», explique le marketeur.
Lorsqu’on utilise le terme chatbot, la majorité des gens songent donc à Siri, Alexa, à l’assistant de Google: des interfaces par chat et voix.
Assumer son robot
Le chatbot que vous devez lancer se veut plutôt un tunnel de conversations prédéterminées.
La pire erreur que l’on puisse commettre reste donc de prétendre qu’il est un humain.
Le conférencier se montrait ferme à ce sujet:
N’essayez pas d’avoir l’air humain. Les gens ne vont pas cliquer sur les boutons, mais vous répondre. Ce que vous voulez, c’est qu’ils cliquent sur des boutons, et vous allez vous retrouver à gérer un flot de commentaires.»
Sur La Tranchée, par exemple, Robotlivier s’adresse aux internautes. On peut lui poser des questions, mais en aucun cas celui-ci ne se fait passer pour Olivier Lambert.
Le b.a.-ba
D’abord, pour éliminer des conversations, sauver du temps et de l’argent, vous gagnerez à mettre en place un menu sur votre page. Votre prospect aura ainsi accès à un arbre de conversations au lieu d’arriver directement dans le champ où il doit entrer du texte. Il s’agit d’une façon rentable de poser les bases.
Ensuite, ne vous servez pas de chatbots uniquement de manière défensive (pour la réduction des coûts). Montrez-vous offensif. Contactez les gens:
- lancez des campagnes pour l’entièreté de vos abonnés, taguez-les sur leur profil
- envoyez des broadcasts généraux (messages à tous les membres de votre liste)
- envoyez aussi des broadcats plus personnalisés, et renvoyez du contenu différent en fonction de chaque réponse
Convaincre étape par étape
Pensez à des séquences de séduction. Si quelqu’un commente votre publication Facebook, envoyez-lui quelque chose. Il réagit positivement? Allez-y encore plus audacieusement.
- 1. un GIF;
- 2. un truc;
- 3. une vidéo;
- 4. une question «Besoin d’aide?»;
- 5. une offre.
Puis, tentez d’abonner l’internaute sur Facebook Messenger à des fils.
Revenir à la charge
Misez alors sur la répétition: une série de messages espacés sur une période donnée. Une bonne séquence pourrait entre autres compter 11 propositions à des intervalles de 12 jours.
Un autre truc de l’expert: organisez un concours Facebook pour le public cible que vous visez. Demandez aux gens de laisser un commentaire et l’adresse de leur site Web pour participer. Envoyez une confirmation par Messenger. Une fois le gagnant rejoint, recontactez tout le monde. Proposez une offre générant une action.
Vous obtiendrez alors un engagement supérieur à celui qu’offre le simple «j’aime». Il ne sera pas aussi large, mais plus en profondeur, plus significatif. Il permettra surtout d’obtenir des données pour relancer vos prospects.
En plus, si les gens commentent une publication, c’est un indice d’engagement élevé selon Facebook. L’algorithme priorise alors votre page», expliquait le conférencier.
N’hésitez pas! Misez sur les chatbots! Vous augmenterez votre visibilité et votre taux de conversion.