Bilan 2017: Les nouvelles technologies – pour le meilleur et pour le pire
En 2017, on exagère à peine en disant que les médias ont traité autant d’intelligence artificielle que de Donald Trump.
1er décembre 2017
Le sujet a été amplement discuté sous différents angles, dont celui de l’impact éventuel sur les emplois.
À long terme, l’intelligence artificielle devrait amener de grands bouleversements dans plusieurs secteurs. À court terme, celui du service à la clientèle pourrait être l’un des plus touchés. Selon la firme Forrester, l’automatisation de certains procédés devrait amener des pertes équivalentes à 9 millions d’emplois aux États-Unis en 2018, notamment dans le domaine des ventes et dans plusieurs centres d’appels. En contrepartie, 2 millions de postes pourraient être créés en soutien à ces innovations.
Au-delà de l’impact sur les emplois, l’intelligence artificielle fait craindre le pire à certains. C’est le cas d‘Elon Musk, grand patron de Tesla, qui a qualifié en 2017 l’intelligence artificielle de plus grande menace à laquelle le monde doit faire face.
Le mobile omniprésent
En 2017, le iPhone a fêté ses dix ans. Si Apple n’est ni l’inventeur du téléphone intelligent, ni son plus grand producteur, il reste qu’il a grandement contribué à le rendre populaire.
Aujourd’hui, ces appareils se vendent par millions. Polyvalents, ils ont entraîné la chute de plusieurs produits, que ce soit les appareils photo ou encore les lecteurs MP3.
Son usage pour accéder à divers services est également en augmentation.
Selon le CEFRIO, les deux tiers des Québécois détenteurs d’un téléphone intelligent utilisent Internet sur leur appareil mobile plusieurs fois par jour (67 %). Il s’agit d’une hausse de 13 % par rapport à 2016.
Selon JD Power, en trois ans, la part des Canadiens qui utilisent le mobile pour leurs services bancaires a quasiment doublé. Ce serait 43 % des Canadiens qui utilisent maintenant ce type de service.
Toujours en 2017, la part des courriels lus sur mobile aurait atteint 55 %, soit plus de la moitié de ceux-ci.
C’est donc tout un monde qui continue de se transformer autour de ces petits appareils, parfois pour le meilleur, et parfois pour le pire.
L’expérimentation de la blockchain
À ses débuts, le concept d’Internet pouvait paraître flou pour plusieurs. On savait pourtant que les relations que la Toile allait créer entre les personnes et les organisations changeraient le monde.
Il en est un peu de même pour le concept de blockchain, qui, tout comme l’intelligence artificielle, a été largement discuté en 2017. La blockchain, sorte de grand livre comptable ouvert et décentralisé, commence de plus en plus à intéresser les grandes organisations, dont MasterCard, SAP ou Hewlett Packard.
La technologie derrière la monnaie virtuelle pourra s’avérer utile dans une foule de domaines, dont le secteur pharmaceutique, celui des transports ou de la publicité numérique.
Dans tous les projets en cours, il faut toutefois s’attendre à beaucoup d’essais et erreurs.
Au début du mois de novembre, la firme Deloitte a révélé qu’en 2016, sur plus de 27 000 projets impliquant la blockchain, seulement 8 % étaient toujours en cours.
Des drones, mais pas pour la livraison
Combien de fois avons-nous entendu parler de l’usage des drones dans le commerce électronique? En 2017, ces petits appareils volants ont fait la manchette, mais moins pour leur usage dans la livraison de biens à domicile. On en a d’abord parlé pour le nombre croissant de consommateurs s’étant procuré un drone à usage récréatif.
Le sujet a aussi été abordé du fait que dans différentes industries, comme la construction, l’immobilier ou l’agriculture, ces appareils s’avèrent particulièrement utiles. Ici comme ailleurs dans le monde, des règles devront être adoptées ou modifiées afin de permettre à ces engins de bien cohabiter avec nous ainsi qu’avec les autres occupants du ciel.