« L’état d’esprit est notre critère de recrutement numéro 1 chez Lunchr »
25 juin 2019
Nous vous proposons une nouvelle série sur Isarta Infos qui s’intéresse à la culture d’entreprise, la marque employeur et les besoins de recrutement de différentes sociétés. Après Éthiquable la semaine dernière, on s’intéresse aujourd’hui à la start-up montpelliéraine Lunchr qui entend rabattre les cartes sur le marché des titres-restaurant.
Lancé en janvier 2018, Lunchr est déjà en train de devenir une scale-up, après sa dernière levée de fonds de plus de 40 millions d’euros en début d’année. Son principe? Une carte Mastercard qui permet aux salariés d’utiliser leurs titres restaurants comme bon leur semble, soir et week-end compris.
Alors qu’elle s’apprête à recruter à tour de bras, nous avons interrogé Claire-Lise Colin qui est Talent Manager au sein de l’entreprise.
Tout d’abord, pouvez-vous nous présenter brièvement Lunchr et nous parler de vos besoins de recrutement ?
Claire-Lise Colin : Lunchr existe depuis deux ans et demi maintenant. On propose une nouvelle solution pour les tickets restaurants avec l’envie d’aller concurrencer les gros acteurs du marché. Plus de 4 000 clients aujourd’hui nous font confiance, tous secteurs confondus et partout en France.
Quand je suis arrivée, en avril 2018, on était 24. Aujourd’hui, nous dépassons les 100 personnes. On connaît une croissance très rapide : on devrait attendre les 150 salariés en septembre, donc on va beaucoup recruter cet été, et atteindre 180 personnes en France d’ici la fin de l’année.
Sans compter l’international : on envisage d’ouvrir deux nouveaux pays prochainement mais je ne peux en dire plus pour le moment.
Où sont situés vos bureaux ?
C-L. C. : Nous avons trois lieux de recrutement :
- Notre siège social est basé à Montpellier. On regroupe les équipes sales, développeurs et customer care. On va beaucoup recruter sur l’équipe sales à Montpellier : plus d’une vingtaine de personnes.
- On a aussi un bureau à Paris qui va bientôt accueillir une quarantaine de personnes. On cherche d’ailleurs une dizaine de profils dans le customer success, l’équipe legal ou dans les opérations.
- Enfin, on a une partie de l’équipe qui est en full remote. Soit des business developer qui sont en train d’ouvrir leur région ou des développeurs qui travaillent depuis chez eux. Parfois même ailleurs qu’en France, mais toujours dans le même fuseau horaire.
En fait, on a trois équipes de développeurs et de product designer. L’une est à Montpellier et les deux autres sont en remote.
Avez-vous identifié des valeurs d’entreprise, comme le font beaucoup de startups ?
C-L. C. : En effet, nous en avons six :
- Team player. Il n’y a pas de place pour les individualismes à Lunchr, ce n’est pas l’état d’esprit. L’esprit d’équipe est très important. Surtout qu’on est une boite sales. Donc on ne veut pas de compétition entre commerciaux.
- Doer : Il faut se bouger, avoir l’envie d’être ans l’opérationnel.
- We move fast. On avance vite car on n’a pas le temps. Nos concurrents sont des géants qui ont les moyens d’innover aussi bien que nous. Mais ils n’ont pas les moyens de bouger aussi vite que nous. C’est donc grâce a ça qu’on va pouvoir les devancer.
- We stay hungry. Il faut avoir la dalle. Alors, il y a un clin d’oeil car nous sommes dans la foodtech. Mais cela veut aussi dire qu’il ne faut pas se reposer sur nos lauriers. Il faut toujours aller chercher le coup d’après.
- Etre des ambassadeurs. On a la chance d’utiliser notre produit tous les jours. On le connait bien et c’est donc plus simple à le vendre quand tu en parles avec tes pote autour d’un café.
- We share values. Autrement dit, ces valeurs doivent toujours être présentes chez chacun d’entre nous
En résumé, ces valeurs nous définissent. Je fais attention à ce qu’elles soient présentes chez les personnes que l’on recrute. L’état d’esprit est vraiment notre critère de recrutement numéro 1.
Et concrètement, pouvez-nous nous parler des façons de travailler en interne?
C-L. C. : On a une culture d’entreprise très saine. On est à l’aise avec le télétravail, on n’est pas du tout dans le micro management, on veut que la personne soit efficace.
La moyenne d’âge de l’équipe est autour de la trentaine. On a des personnes qui ont des enfants et on n’est pas à finir à 3h du matin.
Par ailleurs, on envoie toutes les deux semaines des questionnaires rapides aux salariés pour déceler les signaux faibles et faire de la prévention si on voit qu’il y a des besoins spécifiques.
Comment se passe le processus de recrutement chez vous ?
C-L. C. : En fait, on a 3 sources de candidatures :
- On a un job board tout d’abord sur Welcome to the Jungle.
- On fait également de la chasse et du sourcing nous-mêmes.
- Et enfin, le 3e pilier que l’on est en train de développer : la cooptation. Que les collaborateurs nous recommandent eux-mêmes des personnes. On vient de mettre un outil qui s’appelle Trusty pour accélérer sur cette partie.
Au niveau du processus, c’est assez simple. Pour les développeurs, ils se débrouillent tout seul : cela marche justement par cooptation ou par relation. L’envie est un grand critère qu’ils regardent : est-ce que tu as envie de te défoncer pour notre produit ?
Pour les sales, on chercher des personnes qui ont une approche bienveillante mais qui ont la dalle. Pas des requins. On a d’ailleurs à terme à coeur de devenir une école de vente reconnue.
Enfin, au niveau marketing, on est plus sur des profils un peu plus senior en branding et contenu ou en acquisition.