Quel type de mentor êtes-vous?
Le mentorat est une manière d’enrichir sa vie professionnelle. Encore faut-il savoir quel type de mentorat nous convient, dépendamment de notre personnalité et de nos champs d’intérêt. Voici 5 façons différentes d’aider la relève.
18 août 2017
1. Le mentor «qui s’offre en modèle»
On le voit encore aujourd’hui dans certaines écoles; des parents sont invités à parler de leur métier dans la classe de leur enfant. Les élèves ont tout le loisir de poser des questions sur des métiers qu’ils connaissent peu, ou seulement par ce qu’ils ont vu ou entendu dire à la télé.
Academos reprend cette idée de manière personnalisée, en permettant aux jeunes de découvrir différentes professions par le biais de conversations avec un mentor qui, lui, s’engage à partager la passion qu’il entretient envers son métier.
2. Le mentor «qui écoute»
Le mentorat qui a la cote en ce moment est celui d’affaires. Dans ce type bien particulier de mentorat, les mentors ne sont pas là pour donner des conseils ou des réponses, mais plutôt pour poser des questions et s’intéresser au parcours de leur protégé. On s’intéresse au «savoir-être» de l’entrepreneur plutôt qu’à son «savoir-faire», comme le prône le Réseau M dédié au mentorat d’affaires.
La principale tâche de l’entrepreneur-mentor est alors d’écouter. Une écoute active, qui tente d’amener l’apprenti entrepreneur à se poser les bonnes questions, pour avoir une vue d’ensemble sur ses opérations.
3. Le mentor «qui répond aux questions»
Avec le départ massif des baby-boomers à la retraite, le mentorat peut devenir un outil de premier plan dans la transmission de la connaissance d’une génération à l’autre. Le mentor voudra ici transmettre son «savoir-faire».
L’enjeu se présente de manière évidente dans les secteurs technologiques. Les pionniers du Web, par exemple, peuvent transmettre un bagage d’expérience irremplaçable à mesure que la génération du millénaire gravit les échelons professionnels.
4. Le mentor «réseauteur»
Parfois, le choix de devenir mentor est tout simplement motivé par l’envie de faire de nouvelles rencontres et d’échanger avec des collègues de sa profession. Rien de plus. Pourquoi s’en priver?
Dans le cas des travailleurs autonomes, c’est l’occasion de briser la solitude, d’élargir son réseau de contacts et de se garder à jour sur les nouvelles tendances de l’industrie dans laquelle on gagne sa vie.
5. Le mentor «qui accompagne dans l’adversité»
La polémique qui a eu cours récemment chez Google avec la publication interne d’un manifeste «anti-diversité» par un employé décriant l’obsession d’attirer des femmes en informatique nous rappelle que certains milieux de travail demeurent difficiles (et parfois même hostiles) pour certaines catégories de travailleurs.
Le mentorat peut jouer un rôle intégrateur face à cet enjeu. Quand on est une femme et que l’on œuvre dans un métier non traditionnel, ou que l’on est issu d’une minorité faisant preuve d’ostracisme, le soutien d’un mentor qui est déjà passé par là avant nous n’a pas de prix.