Quelles sont les dernières tendances en marketing de contenu ?
28 mai 2021
Une partie de la réponse se trouve dans l’étude Content Marketing Trend Study 2021 publiée récemment par Statista et qui regroupe les réponses de plus de 1 600 participants issus d’entreprises B2B et B2C, interrogés entre janvier et février de cette année. Voici les faits saillants.
Déjà commençons par l’état des lieux. Selon l’enquête, le marketing de contenu est plutôt utilisé comme une stratégie d’appoint par la majorité des entreprises. Pour la majorité d’entre elles, cela ne représente pas plus de 15 % de leur budget (quasiment 7 entreprises en B2C sur 10). Il faut dire toutefois que l’avantage de cette pratique, c’est justement qu’elle en nécessite pas forcément de grandes ressources.
Malgré tout, après une année de pandémie, plus de 60 % des entreprises B2B et 40 % des entreprises B2C prévoient d’accroître leur budget dans le domaine pour cette année.
Plusieurs contenus par semaine en moyenne
Presque la moitié des entreprises en B2C interrogées (46 %) publient plusieurs contenus chaque semaine (39 % pour celles en B2B), ce qui semble être la norme dans la milieu. Même un quart (24 %) en publie tous les jours.
Parmi les raisons invoquées pour justifier cette stratégie de publication de contenus, notons :
- Le renforcement de la marque et son image à l’externe (85 % pour le B2B, 81 % pour le B2C),
- L’acquisition de clients (82 % pour le B2B, 77 % pour le B2C),
- La fidélisation des consommateurs (62 % pour le B2B, 73 % pour le B2C),
- Et, bien plus loin derrière, le renforcement de l’image de la marque employeur pour le recrutement (21 % pour le B2B, 13 % pour le B2C)
Le marketing de contenu peut parfois être associé à une stratégie fourre-tout étant donné la diversité des canaux de diffusion qui sont ou non pris en compte. L’étude démontre que, globalement les réseaux sociaux se taillent la part du lion devant les sites des entreprises voire leur blog.
Forcément, la question qui se pose dans la foulée est… quels médias sociaux ? L’occasion de voir de fortes disparités selon le secteur d’activité.
Naturellement Linkedin est le réseau nettement privilégié pour les entreprises en B2B (91 %) devant Facebook (72 %) et Youtube (58 %).
Côté B2C, c’est Facebook qui arrive en première place (91 %) devant l’autre application phare du groupe, Instagram (83 %). Etonnement, Pinterest (20 %), Tik Tok (13 %) ou Snapchat (7 %) sont loin derrière.
Par ailleurs, les entreprises B2B misent plutôt sur le format texte, la vidéo, les images, les infographies, les webinars ainsi que les livres blancs. Tandis que les entreprises B2C utilisent le format vidéo en première position, puis les images, les formats textes, les infographies, les gifs et enfin les webinars.
La mesure du succès, grand enjeu du marketing de contenu
C’est une des grandes questions pour les spécialistes du marketing de contenu : les indicateurs de succès ! Contrairement à la publicité, il est en effet difficile d’en mesurer la performance. D’ailleurs, à peine un tiers des entreprises ont déterminé une approche spécifique pour analyser le succès.
Les indicateurs regardés ? Rien de très surprenant :
- Le suivi du trafic sur le site Internet (pour 70 % des entreprises B2B et 63 % des entreprises B2C),
- L’analyse des statistiques issues des réseaux sociaux (65 % pour le B2B et 67 % pour le B2C),
- Le taux d’engagement provenant du site web (57 % pour le B2B et 49 % pour le B2C).
Enfin, notons que le taux de réussite déclaré des stratégies de marketing de contenu plutôt élevé : 68 % des entreprises B2B considèrent les plans d’actions mis en places comme « plutôt réussis » (67 % en B2C), et 10 % déclarent une « très bonne réussite » de leurs stratégies (11 % en B2C).
Parmi les principaux investissements envisagés pour cette année 2021 :
- La création et production de contenus (69 % du B2B et 60 % du B2C),
- L’amélioration du site web (65 % contre 58 %),
- La création d’une communauté sur les réseaux sociaux (47 % contre 64 %);
- L’expérience client (49 % contre 50 %),
- La distribution de contenus organiques (40 % contre 41 %)