Réalité virtuelle : SVRF veut s’imposer comme LE moteur de recherche de contenu immersif

29 janvier 2019

Après avoir fait beaucoup de tapage médiatique, la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA) peinent à trouver leur place dans l’éventail de contenu qui inonde le Web. Et si ce n’était qu’une question de « trouvabilité »?

C’est l’hypothèse qu’a faite Sophia Dominguez, en fondant l’application et le moteur de recherche SVRF (à prononcer « surf »). Elle présentait récemment sa start-up à des investisseurs en capital de risque dans le cadre de l’émission de podcast, The Pitch.

Il y a une tonne de contenu [immersif] qui existe déjà, mais aucune façon de le trouver », a-t-elle expliqué devant les anges investisseurs.

SVRF veut être l’équivalent de ce qu’a été Google pour la recherche textuel, Pinterest, Instagram ou Flicker pour les images, YouTube pour la vidéo ou de Giphy pour les fichiers GIF. Elle veut devenir la plateforme de référence pour un type de contenu bien particulier : le contenu immersif.

Voici comment elle décline sa mission sur son site Web :

SVRF est la meilleure façon de rechercher et découvrir du contenu immersif pour la RV et la RA sur le Web. Similaire à la manière que fonctionnent les autres moteurs de recherche, la majorité de notre contenu provient de l’indexage des sites immersifs les plus populaires et les meilleurs à travers le Web. »

Concrètement, l’application se décline de deux manières, dans une extension Chrome et une application mobile. L’API indexe environ 23 sites différents, à la recherche de formats de fichiers très spécifique, tout ce qui est jpeg, IMG, mp4 et gift.

Leurs premiers clients sont des professionnels du Web à la recherche de contenu immersif à proposer à leur auditoire. SVRF fait découvrir 2,2 millions expériences immersives par mois, à ceux qui utilisent l’application. Ils visent les 50 millions d’expérience par mois avant de commencer à monétiser leur plateforme en offrant du placement publicitaire aux grandes marques.

La plateforme demeurera gratuite à la manière de Giphy, sur qui il aligne leur stratégie :

Giphy a été la seule entreprise a percer le marché et être capable d’avoir des ententes avec Instagram Facebook et Snapchat; et ils ont choisi spécifiquement de ne pas facturer ces entreprises pour l’utilisation des GIF. Pour eux, c’est une question de volume et de trafic. Nous allons suivre une stratégie similaire. »

Et ils ont de grandes ambitions :

Dans 10 ans, nous voulons être l’entreprise qui vend les lunettes immersives que tu utilises, soudainement, quand tu veux te retrouver à la plage, n’importe où dans le monde. On veut être la compagnie qui vend la luette, et qui propulse le contenu. »

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