4 (fausses) idées reçues censées améliorer son taux d’engagement sur Instagram Reviewed by La Rédaction on . 10 mars 2020 Hubspot, société américaine qui propose des logiciels adaptés au marketing sur Internet et Mention, outil de surveillance des médias sociaux et du 10 mars 2020 Hubspot, société américaine qui propose des logiciels adaptés au marketing sur Internet et Mention, outil de surveillance des médias sociaux et du Rating: 0

4 (fausses) idées reçues censées améliorer son taux d’engagement sur Instagram

10 mars 2020

Hubspot, société américaine qui propose des logiciels adaptés au marketing sur Internet et Mention, outil de surveillance des médias sociaux et du Web, ont analysé plus de 48 M de publications Instagram issues de plus de 300 000 comptes influents. Les conclusions de leur rapport sont parfois bien contradictoires avec les conseils généralement formulés aux marketeurs. Voici les faits saillants.

Instagram, qui a dépassé le seuil du milliard d’utilisateurs l’an passé, et connaît une croissance bien supérieure à sa maison mère, Facebook, est devenu un outil de communication en soi pour les entreprises et les marketeurs.

Sur Isarta, on vous a déjà expliqué comment améliorer la performance de ses Stories ici ou , comment travailler avec des influenceurs ou d’utiliser Instagram en affaires.

Mais, d’après les conclusions de ce rapport, on se rend compte que les normes en la matière ne sont pas toujours celles que l’on croit. Voici 4 idées reçues battues en brèche.

1) Les vidéos reçoivent deux fois plus de commentaires

À la base, Instagram est un réseau social qui privilégie les photos. Pourtant, ce sont les vidéos qui ont le plus fort taux d’engagement… d’où la volonté de l’entreprise de pousser ce type de format avec une nouvelle plateforme spécifique.

Tout d’abord, le rapport indique que la moyenne des publications sur Instagram reçoit près de 6 000 J’aime. Vous êtes largement en dessous ? Pas de panique, c’est normal car cela tient compte des comptes d’influenceurs, au final peu représentatifs de la majorité des utilisateurs.

La métrique la plus intéressante ici est donc la médiane, qui se situe, elle, autour de 100. Autrement dit,  50 % des utilisateurs reçoivent moins de 100 mentions J’aime par publication. Ça va mieux ?

Et à y regarder de plus près, on se rend compte que ce sont les vidéos qui enregistrent le plu grand nombre de mentions j’aime. Détail intéressant : cette tendance est nouvelle, les vidéos généraient moins d’engagement l’an passé.

Pour l’anecdote, chaque jour, le réseau social enregistre 4,2 milliards de mentions J’aime, pour 95 millions de nouvelles photos et vidéos partagées quotidiennement.

Le constat est similaire lorsqu’il s’agit des commentaires avec 100 commentaires en moyenne par publication et 150 pour les vidéos. Si l’on regarde la médiane, on se retrouve à 4 commentaires par vidéo.

2) Augmenter le nombre de mots-clic… a un impact négatif sur l’engagement!

Le rapport indique que le nombre de mots-dièse moyen par publication dépasse à peine 1. Et de manière paradoxale voire contre-intuitive, il semble que plus il y en a et moins l’engagement est fort.

Explications ?

  • Tout d’abord, les comptes les plus influents obtiennent de l’engagement de façon organique et sans avoir besoin forcément de recourir aux hashtag.

 

  • Les mots-dièse ne doivent pas servir de « cache-misère » pour compenser un contenu médiocre.

 

  • Certains comptes abusent des mots-dièse, ce qui se traduit par un manque de pertinence. Les publications de type spam ont d’ailleurs un grand nombre de mots-clic.

Le rapport conseille ainsi de se limiter à 5 hasgtag.

3) Identifier plus de cinq utilisateurs… n’a aucun effet sur le taux d’engagement

Voici une autre idée reçue sur Instagram. Environ 40 % des publications n’identifient personne. Ce chiffre était de 72 % l’an passé… ce qui sous-entend que l’identification est de plus en plus répandue.

Pourtant, les recherches de HubSpot et Mention montrent qu’identifier plus de cinq comptes a un impact négatif sur les mentions J’aime.

Il existe peut-être un biais avec les publications des célébrités qui n’identifient que très rarement d’autres utilisateurs et bénéficient naturellement d’une forte exposition.

4) La fidélité d’une communauté est plus importante que son nombre

Méfiez vous des métriques de vanité. Surtout sur Instagram, où, comme l’a montré La Presse dernièrement, le phénomène des faux influenceurs est monnaie courante.

Selon le rapport, la majorité (46,6 %) des utilisateurs analysés comptaient moins de 1 000 abonnées. 33,5 % des utilisateurs comptent entre 1 000 et 10 000 abonnés, 9,8 % des comptes rassemblent de 10 000 à 50 000 abonnés et 2,7 % des comptes en réunissent entre 50 000 et 100 000.

Il est donc parfois plus pertinent de mener une campagne de marketing d’influence avec un nano ou micro-influenceur qui a une communauté active (et authentique) plutôt qu’auprès d’un compte plus « influent » selon les chiffres.

Mieux vaut réunir une petite communauté d’utilisateurs engagés que des millions d’abonnés passifs, » conclue en effet le rapport.

A propos de l'auteur

La Rédaction
Pour contacter la rédaction : redaction@isarta.fr

Envoyez-nous vos communiqués de presse ou faites-nous part de votre actualité (nomination, nouveaux comptes, campagne publicitaire...), par courriel à redaction@isarta.fr

Laisser un commentaire

Retour en haut de la page