IA générative : place aux cas concrets ! Reviewed by Philippe Jean Poirier on . Philippe Sayegh, directeur des ventes en données, intelligence artificielle et automatisation pour IBM 21 mai 2024 Lors de la 7e édition du Salon Connexion, qui Philippe Sayegh, directeur des ventes en données, intelligence artificielle et automatisation pour IBM 21 mai 2024 Lors de la 7e édition du Salon Connexion, qui Rating: 0

IA générative : place aux cas concrets !

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est PXL_20240509_125951854-1-1024x728.jpg.
Philippe Sayegh, directeur des ventes en données, intelligence artificielle et automatisation pour IBM

21 mai 2024

Lors de la 7e édition du Salon Connexion, qui s’est déroulée le 9 mai dernier à Montréal (Canada), il fallait la dose maximale de café pour retrouver son chemin entre les innovations technologiques et les conférences sur l’IA générative qui se déroulaient à un rythme effréné : quatre à la fois, sans battement entre les présentations. Reportage sur place.

Au retour du déjeuner, le conférencier Marc-Antoine Pinard, Directeur de la technologie (CTO) de la firme de services-conseils Levio, a fait une analogie qui décrit bien notre relation avec l’IA générative depuis un an – tout en décrivant parfaitement la dynamique de cette 7e édition du Salon :

En ce moment, tout le monde parle d’IA. Ça me rappelle mon temps au collège… Tout le monde parlait de sexe, mais personne ne l’avait fait. Donc, là, ce qu’on va faire, c’est de parler d’IA générative, mais à travers des cas concrets. »  

Si le Salon Connexion a pu amener un vent de fraîcheur sur le sujet, c’est exactement pour cette raison. Il aura été possible d’entendre parler d’études de cas et d’utilisations concrètes de l’IA générative par les experts de la transformation numérique.   

Dans sa présentation, Marc-Antoine Pinard a expliqué comment Levio utilisait l’IA générative pour créer de la documentation sur d’anciens systèmes informatiques que personne n’avait le temps de documenter à l’époque.

Il a ensuite partagé le très intéressant cas de « Suzy » (nom fictif, mais vraie histoire), une travailleuse de la santé qui passait près de 40% de son temps à remplir des formulaires et compléter des démarches administratives, plutôt qu’intervenir auprès des patients. L’équipe de Levio a entraîné un agent virtuel pour l’aider à pré-écrire ses rapports, ce qui a réduit son temps de consultation 12h à 4h par patient. Impressionnant, tout de même!

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est PXL_20240509_173655899-1-896x1024.jpg.
Marc-Antoine Pinard, Co-CTO de la firme Levio,

En début de journée, le conférencier vedette d’IBM, Philippe Sayegh, directeur des ventes en données, intelligence artificielle et automatisation, a montré comment le géant américain avait déployé un agent virtuel capable de traiter 70% des questions des clients. Dans la présentation de Mirego, Jean-Benoit Dubé, directeur de la stratégie numérique, a évoqué des tests internes pour créer un agent virtuel qui révise du texte pour le rendre conforme à l’écriture inclusive.

Urgence d’agir

Toutefois, une certaine fébrilité (ou urgence d’agir?) a semblé filtrer, tout au long de la journée. Il fallait voir la foule agglutinée dans la salle Interstellaire (et tout autour, le nez pointé dans l’ouverture des rideaux) pour assister à la conférence « Implantez rapidement l’IA dans votre entreprise grâce à Microsoft Copilot Â». Les ateliers IA de la firme Mirego sur comment « Rédiger les bonnes requêtes pour maximiser les résultats Â» a aussi connu beaucoup de succès en kiosque.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est PXL_20240509_144239001-1024x869.jpg.
Une conférence très populaire pour montrer comment «implanter rapidement l’IA dans votre entreprise grâce à Microsoft Copilot»

Les conférenciers eux-mêmes n’ont pas cédé leur place pour alimenter le sentiment qu’il y avait péril en la demeure :

Si vous ne faites pas encore de l’IA, la grande question, c’est : pourquoi? a demandé Hugues Foltz, vice-président exécutif de Vooban, sur la scène principale, dans un style très coloré. Allez-vous attendre que tout soit automatisé pour embarquer ? C’est une opportunité hallucinante. Lors d’une conférence dernièrement sur l’innovation en Allemagne, il n’était pas question du choix ou non de faire de l’IA, mais plutôt sur la résultante. La question de l’opportunité et de l’obligation d’aller vers les nouvelles technos, incluant l’IA, c’est devenu un no-brainer. Â»

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est PXL_20240509_145114217-1024x816.jpg.
Hugues Foltz, vice-président exécutif de Vooban

En conférence d’ouverture, l’invité-vedette d’IBM avait pour sa part insisté sur les raisons économiques d’adopter l’IA :

La pénurie de main-d’œuvre entraîne un manque à gagner de 38 milliards de dollars au Canada. C’est énorme et, malheureusement, ça va aller en s’empirant. Les études montrent que d’ici 2030, il y aura 35 millions de postes non comblés au niveau mondial. (…) Et ça devient très difficile de combler le déficit de compétences. Â»

Reste maintenant à savoir si nos technologies seront à la mesure de nos défis comme société et civilisation!

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est PXL_20240509_154014267-900x1024.jpg.
Le chien-robot de Boston Dynamix, croisé au Salon…

Découvrez nos formations :

A propos de l'auteur

Philippe Jean Poirier

Philippe Jean Poirier est un journaliste qui se passionne pour les mots, l’écriture, la recherche, la collecte de témoignages, les tendances sociétales et les raisons souterraines qui alimentent l’actualité. Email: pj_poirier@isarta.com

Laisser un commentaire

Retour en haut de la page