L’erreur, ce n’est pas d’avoir échoué… c’est de ne pas se relever pour réessayer !
31 mai 2018
Tous les 15 jours sur Isarta Infos, Jean-Pierre Lauzier, expert-conseil et consultant en vente, donne ses conseils de développement personnel et commercial. Aujourd’hui, il explique pourquoi l’échec n’est non seulement pas dramatique… mais bien souvent nécessaire pour réussir ! Démonstration.
Lorsque nous tentons une nouvelle expérience ou un nouveau comportement, parfois nous réussissons et parfois nous échouons. Des études montrent que, la plupart du temps, la première fois que l’on s’aventure à oser une nouvelle façon de faire ou d’agir, nous n’obtenons pas le résultat désiré. C’est tout à fait normal, cela fait partie du processus d’apprentissage et d’amélioration continue.
Mais, pour plusieurs personnes, le fait d’échouer est un signe d’incompétence et d’humiliation. Dans un tel état d’esprit, par réaction, ces personnes cherchent alors à cacher leurs échecs par peur d’être jugées négativement ou d’être rejetées. Et, croyant que cette solution est la meilleure, elles n’osent souvent plus prendre de risques ni essayer de nouvelles façons de faire, ce qui les maintient malheureusement à un niveau de compétence et de réussite limité.
Agir toujours de la même manière est sécurisant et permet d’éviter l’inconfort, mais cela restreint grandement l’atteinte de ses buts et de ses rêves. Dans un tel cas, posons-nous cette question : si nous utilisons constamment la même technique, la même approche, le même discours, comment pouvons-nous espérer obtenir des résultats différents?
Échouer pour réduire sa marge d’erreur… la prochaine fois
Il ne faut pas avoir peur de l’échec, car c’est de nos échecs que nous apprenons ce qu’il ne faut pas faire : nos échecs réduisent les possibilités d’insuccès. Plus j’ai d’échecs à partir d’actions différentes, plus la probabilité augmente que la prochaine action sera la bonne pour réussir. Edison avait totalement compris ce principe en inventant l’ampoule électrique.
Il a mis sous vide, un après l’autre, les centaines éléments chimiques connus à son époque jusqu’à ce qu’il tombe sur le bon qui lui a permis de créer de la lumière artificielle. Ses multiples échecs ne le décourageaient pas. Au contraire, il les utilisait pour réduire sa marge d’erreur. Il a ainsi inventé l’ampoule électrique qui a transformé les foyers du monde entier.
C’est en posant des actions différentes, en sortant de nos habitudes et en tentant de nouvelles actions que nous assimilons des connaissances nouvelles et parvenons parfois à des réussites inattendues. Un des plus grands talents des personnes qui ont atteint le sommet dans leur domaine respectif a été leur entêtement et leur détermination à ne pas se laisser terrasser par des défaites. Elles ont toutes connu de cuisants échecs et de grandes déceptions. Mais, contrairement à plusieurs, elles ont su utiliser ces contretemps pour mieux connaître leurs forces et leurs lacunes et avancer vers une plus grande réussite.
Considérer l’échec comme une étape
Si vous avez déjà écouté l’émission télévisuelle L’œil du dragon, vous avez surement entendu les dragons (des personnalités qui ont très bien réussi dans leur domaine d’activité) répéter l’importance de ne jamais abandonner pour assurer la réussite de son projet. L’échec est une étape, jamais une fin de route pour celui ou celle qui veut atteindre son but. Voici quelques citations allant dans le même sens :
L’échec ne fait pas de nous des perdants. Le seul moment où nous devenons des perdants, c’est quand nous décidons de ne plus essayer. » Bob Proctor
Les personnes persistantes commencent leur succès là où la plupart des autres terminent, c’est-à-dire dans l’échec. » Edward Eggleton
Il fallut un an à mon nouvel agent, Christopher, pour trouver un éditeur. Ils furent nombreux à refuser mon livre. » J. K. Rowling, parlant de Harry Potter
Nous devons apprendre de nos échecs et non les laisser nous arrêter. L’échec est la façon la plus rapide et la plus efficace de s’améliorer et de se rapprocher de son objectif. Quand notre réussite se fait attendre, il ne faut pas s’apitoyer sur son sort, mais plutôt se dire :
- « Qu’est-ce que j’apprends de tout ça? »
- et « Comment cette expérience m’aide-t-elle à penser différemment et à mieux progresser à l’avenir? »
Il faut donc que l’on s’adapte et que l’on persévère dans nos tentatives jusqu’à trouver la recette du succès.
Se rappeler l’enfant que l’on était…
Comme enfant, nous avons appris à marcher sans nous laisser dominer par l’échec, les obstacles, les bobos, les pleurs. Nous avons continué à essayer pendant des semaines voire des mois jusqu’à ce que nous marchions, et ce, malgré les efforts incroyables que cela pouvait exiger de nous.
Nous nous sommes améliorés jusqu’à savoir courir, sauter, gambader. L’échec n’était pas le signe d’une incompétence : il nous apprenait ce qu’il fallait éviter de faire et ce qui fonctionnait. Chaque échec nous DIRIGEAIT vers la réussite; il fallait juste poursuivre et tenter de nouvelles façons de faire pour progresser jusqu’à atteindre le but. Et nous y sommes TOUS arrivés.
Trouvez donc de nouvelles idées et continuez dans vos tentatives et vos efforts. Si vous ratez votre objectif, recommencez, adaptez votre stratégie, ajustez vos comportements en apprenant de vos erreurs et vos échecs. Vous ne pourrez, en agissant de la sorte, qu’atteindre le succès et réaliser vos rêves.