Qui choisir entre Amazon et Shopify pour faire des ventes en ligne ? Reviewed by Philippe Jean Poirier on . 10 avril 2020 Pour le moment, personne ne sait combien de temps dureront les mesures de distanciation sociale découlant de la présence du coronavirus. Un, deux. 10 avril 2020 Pour le moment, personne ne sait combien de temps dureront les mesures de distanciation sociale découlant de la présence du coronavirus. Un, deux. Rating: 0

Qui choisir entre Amazon et Shopify pour faire des ventes en ligne ?

10 avril 2020

Pour le moment, personne ne sait combien de temps dureront les mesures de distanciation sociale découlant de la présence du coronavirus. Un, deux… trois mois? Les commerçants découvrent avec effroi que leurs magasins se vident, à mesure que la santé publique intensifie le confinement. Difficile d’imaginer un meilleur moment pour décider de vendre ses produits en ligne!

De manière générale, les deux options qui se présentent à une personne qui veut vendre ses produits en ligne sont de le faire sur son propre site, via une boutique électronique propulsée par Shopify, WordPress ou autres, ou sur une place de marché comme Amazon ou Walmart.

Chacune de ces approches a ses avantages et ses inconvénients.

Nous avons parlé à David Bambuck Bien-Aimé, spécialiste de la vente en ligne sur Amazon, et à Pascal Cadorette, conseiller numérique qui accompagne les entreprises sur Shopify, afin de mieux comprendre ces deux options. Voici ce qu’ils nous ont dit.

Amazon, pour l’expérience clé en main et le trafic

Le premier avantage d’Amazon est une expérience clé en main difficile à surpasser : c’est l’entreprise américaine qui gère la plateforme Web, entrepose les produits, effectue la livraison et gère les retours… Sauf que tout cela a un coût.

Quand on vend un produit sur Amazon, il faut tenir compte de 3 types de frais, explique David Bambuck Bien-Aimé: les frais de stockage (de 1 à 2 %), les frais de commissions (de 8 à 15 %), le «pick and pack» (de 20 à 30 % en fonction de la taille et du poids des items, ainsi que la distance de livraison). Au total, on peut s’attendre à débourser de 32 % à 40 % par vente. »

Parallèlement à l’expérience clé en main, l’autre gros avantage de faire affaire avec Amazon est d’accéder à un grand volume de visiteurs.

Le défi le plus important, dans le commerce en ligne, c’est d’obtenir du trafic vers sa plateforme. Quand on choisit de vendre ses produits sur une place de marché, on bénéficie du trafic présent sur la plateforme. Des millions de personnes visitent chaque jour des sites comme Amazon, Walmart ou Etsy. Donc, on a la possibilité de faire des ventes dès le départ. »

Shopify, moins de frais, plus de proximité

Pour ceux qui rechignent à partager une grosse part du gâteau avec Amazon ou un autre place de marché, la solution alternative est de se relever les manches et d’intégrer une boutique électronique à son site Web. On peut le faire soi-même, si on a le temps et les connaissances informatiques pour le faire. On peut se faire accompagner. Ou on peut mandater une agence.

Le tout peut s’orchestrer très rapidement, explique Pascal Cadorette:

J’ai vu des entrepreneurs activer les fonctionnalités de base de Shopify en 24 heures. D’autres, en l’espace de quelques semaines. Chacun y va à sa vitesse, en fonction de ses moyens et de ses connaissances.»

Sur Shopify, les frais à considérer sont l’abonnement mensuel (29,99 $ US), les frais de transaction bancaire (autour de 3%) et le coût des fonctionnalités complémentaires que l’on décide d’intégrer à sa boutique, comme des pop-up ou des outils de vente.

Aussi, il faut garder en tête que l’on doit soi-même gérer les envois et les retours de marchandise. Et il faut renoncer au fameux trafic de la place de marché.

Pascal Cadorette met cependant en lumière avantage important :

Amazon est une excellente plateforme. Mais, pour ma part, je privilégie Shopify. Je prône la liberté pour chaque entreprise d’avoir le plein contrôle sur sa boutique, et d’être, en un sens, propriétaire de ses clients. L’entrepreneur communique directement avec eux; il peut faire des relances courriel. Et quand le client arrive sur le site Web de l’entrepreneur, il est dans l’univers complet de ce dernier.»

Bonne réflexion !

A propos de l'auteur

Philippe Jean Poirier

Philippe Jean Poirier est un journaliste qui se passionne pour les mots, l’écriture, la recherche, la collecte de témoignages, les tendances sociétales et les raisons souterraines qui alimentent l’actualité. Email: pj_poirier@isarta.com

Laisser un commentaire

Retour en haut de la page