Sept startup à surveiller Reviewed by Mireille Levesque on . L'édition 2017 du Startupfest bat son plein à Montréal (du 12 au 15 juillet inclusivement). Au menu: conférences et séances de réseautage servant concrètement l L'édition 2017 du Startupfest bat son plein à Montréal (du 12 au 15 juillet inclusivement). Au menu: conférences et séances de réseautage servant concrètement l Rating: 0

Sept startup à surveiller

L’édition 2017 du Startupfest bat son plein à Montréal (du 12 au 15 juillet inclusivement). Au menu: conférences et séances de réseautage servant concrètement les entreprises en démarrage. Pour la première année, une version française de l’événement (Startupfest VF) ouvrait le bal. Isarta Infos y était.

13 juillet 2017

Startupfest VF a placé sous les projecteurs des entreprises en démarrage des plus originales.

Sept jeunes startup prometteuses se battaient pour remporter La Compétition du meilleur pitch. Le combat avait lieu ce 12 juillet entre 12 h 50 et 13 h 30 sur une scène extérieure dans le Vieux-Port de Montréal.

Les sept dirigeants en lice disposaient de cinq minutes chacun pour vendre leur entreprise au jury. S’ensuivait une période de questions.

Ils ont su captiver la foule et piquer la curiosité.

Voici donc ces entreprises en démarrage à surveiller, qui feront assurément parler d’elles.

Comméléo Studios

La startup forme des testeurs de jeux vidéo, et autres contenus numériques. Ceux-ci viennent pallier une pénurie de main-d’oeuvre spécialisée.

Souvent, le personnel des grosses compagnies attitré à ce genre de tâches se met à l’ouvrage après une semaine de formation.

Chez Comméléo Studios, les testeurs bénéficient d’un stage de 4 mois. Ils s’avèrent ensuite aptes à offrir un rapport concis aux développeurs. Et ce, pour leur permettre de trouver des solutions rapides. Selon Maxime Vincent, fondateur de la boîte, un tel service permet de diminuer les coûts de production de ses clients.

AvPlast inc.

Sébastien Desrochers affirme avoir trouvé une solution de valorisation des déchets plastiques.

On s’empoisonne à l’échelle mondiale avec les déchets plastiques, et ce, trois fois plus depuis quatre ans», disait-il.

Selon ses propos, 1/3 d’entre eux auraient été utilisés une seule fois, puisque seulement 8 % sont recyclés.

L’entrepreneur propose donc une nouvelle granule qu’il appelle communément «pop corn technologique». Elle donne la possibilité, à l’instar du plastique traditionnel, de créer des mobiliers ainsi qu’une foule d’objets.

Son avantage? Elle se veut plus légère, donc plus écologique, en plus de réduire les coûts de fabrication. Elle permet aussi la compression, l’isolation et l’insonorisation.

Mais, surtout, cette granule offre la possibilité de recycler 100 % des matières plastiques, même le polystyrène. Ceci inclut les produits souillés.

De plus, le recyclage s’effectue sans aucun tri et sans ajout d’eau.

Les objectifs de Sébastien au Startupfest: trouver du financement pour franchir l’étape de la commercialisation. Il souhaite également donner de la visibilité à son entreprise.

Ocni Factory

Nadia Lahrichi venait présenter ses objets comestibles non identifiés. Son entreprise en démarrage commercialise des crayons alimentaires à aiguiser afin d’orner les plats de copeaux plutôt que de traditionnelles épices.

Les saveurs actuelles sont:

  • piment et ail (pour le BBQ du week-end)
  • sauce soja et cèpe (idéale pour les sushis)
  • citron (délicieux avec les crudités du midi)

Ces objets culinaires de fantaisie sont produits ici à Montréal dans le Mile-End et vendus dans notre métropole, en France et en ligne. Ils sont 100 % naturels et se conservent 1 an.

La petite équipe d’Ocni Factory travaille à élaborer d’autres saveurs d’assaisonnements culinaires à tailler. Elle souhaite également développer d’autres produits originaux qui révolutionneront notre façon de manger.

L’objectif de Nadia à court ou moyen terme: implanter son entreprise à Toronto et mécaniser sa production, qui, pour l’instant, reste artisanale.

Daylighted

En quelques mots, Dayligted, c’est l’art à travers la révolution digitale. L’entreprise transforme les écrans, qui abondent en tous lieux, en tableaux numériques connectés.

Voilà une belle alternative aux télés branchées sur des chaînes de nouvelles en mode «silence» dans les salles d’attente.

Pour 29 $ par mois, des hôtels comme le Sofitel (qui utilise déjà le service) sont branchés aux sites Web de toute la communauté d’artistes locaux. Ils diffusent ainsi en continu des tableaux inspirants.

Une application complémentaire à Daylighted permet d’en apprendre plus sur chaque oeuvre à l’honneur et son auteur. La fonctionnalité offre aussi la possibilité d’acheter les tableaux présentés.

Les artistes partagent le contenu de leur site gratuitement avec la startup, mais gagnent au change. En fait, Daylighted les fait connaître et ne prend aucune commission lorsque leurs oeuvres sont vendues.

Swipecity

L’application regroupe tous les organismes culturels d’une ville sur une même plateforme.

Elle gère la totalité de ce contenu multimédia selon le thème que vous choisissez. Grâce à la géolocalisation et aux objets connectés, vous pouvez suivre un parcours précis et personnalisé en voyageant.

Swipecity représente une solution clé en main pour sortir des sentiers battus et découvrir l’âme d’une ville. Une belle façon d’aller à la découverte de la culture locale.

L’application peut être téléchargée sur Android et se trouvera bientôt sur App Store.

SYOS

Pauline, docteure en acoustique, proposait un bec de saxophone révolutionnaire. L’objet s’adapte au musicien, et non l’inverse.

Comment ça fonctionne? L’acheteur remplit d’abord un questionnaire en ligne. Puis, un bec personnalisé est conçu automatiquement pour lui.

Le bec est responsable de 80 % du son, donc ça change tout», précisait la fondatrice de startup.

Le sien coûte 299 euros (comparativement à 150 euros pour les becs ordinaires). Il se distingue par sa composition plastique et sa couleur fluorescente. Ce bec SYOS est supporté par toute une communauté d’ambassadeurs influenceurs, qui en font la promotion sur les réseaux sociaux.

Clinia

Simon Bédard de Montréal présentait un site Web facilitant l’accès aux spécialistes de la santé.

En allant sur la plateforme clinia.ca, l’internaute tape un mot clé, et voit apparaître la liste des cliniques près de chez lui. Puis, il peut réserver une place. L’usager du site reçoit par le fait même une rétroaction utile par le biais d’une section de commentaires.

77 % des recherches liées aux professionnels de la santé sont faites en ligne, mais les outils sont mal adaptés et ne réunissent pas toutes les cliniques sur une même plateforme», précisait l’entrepreneur.

Les autres sites annonçant les services en santé sont coûteux, non efficaces et peu spécialisés d’après lui.

À noter toutefois, les services proposés sur sa plateforme relèvent du secteur privé. Les spécialistes présentés financent d’ailleurs eux-mêmes le service.

Pour Simon Bédard, par contre, avec Clinia, la santé devient une expérience à part entière.

Le dévoilement

La foule semblait davantage avide de découvrir les startup en vedette qu’intéressée à connaître le vainqueur du pitch. Pour les curieux, celui-ci sera dévoilé vendredi en fin de journée au Startupfest VF.

A propos de l'auteur

Rédactrice et responsable des communications chez Isarta

Mireille Lévesque a étudié en rédaction à l'Université de Montréal. Elle a d'abord été journaliste pigiste, puis a oeuvré dans le domaine de l'édition pendant de nombreuses années. Elle se passionne par tout ce qui touche de près ou de loin les communications. Elle se fait donc un plaisir d'approfondir ses connaissances dans le domaine, un peu plus chaque jour. Courriel: mireille.levesque@isarta.com

Laisser un commentaire

Retour en haut de la page