Marketing de contenus: 10 tendances à surveiller en 2017 Reviewed by Raymond Morin on . Au cours des deux dernières années, le marketing de contenus sur le Web et les médias sociaux s’est révélé un des principaux centres d’intérêts des professionne Au cours des deux dernières années, le marketing de contenus sur le Web et les médias sociaux s’est révélé un des principaux centres d’intérêts des professionne Rating: 0

Marketing de contenus: 10 tendances à surveiller en 2017

Au cours des deux dernières années, le marketing de contenus sur le Web et les médias sociaux s’est révélé un des principaux centres d’intérêts des professionnels. Comme consultant, curateur et formateur, je l’observe constamment: les organisations investissent davantage dans la création et la diffusion de contenus sur les différentes plateformes sociales.

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Les marques cherchent à se démarquer en alimentant leur réseau avec des contenus toujours plus attrayants et intéressants, et les professionnels du marketing et des relations publiques n’hésitent plus à suivre des formations spécialisées pour mettre à jour leurs connaissances.

Plus de 80% des professionnels sondés songent augmenter leur budget consacré à la création, à la diffusion et à la promotion de nouveaux contenus sur le Web et les médias sociaux en 2017.

Dans ce contexte, on peut déjà prédire que le marketing de contenus continuera de faire partie des stratégies Web et médias sociaux des entreprises et des organisations.

Mais, quelles sont les tendances qui seront à surveiller ?

Ce qui a changé en 2015-2016, et ce qui pourrait se passer en 2017-2018

Il demeure toujours difficile de répondre précisément à cette question, parce que la nouvelle science du  marketing de contenus évolue continuellement.

Avant d’essayer de prédire l’avenir d’un secteur d’activités, on doit d’abord dresser le bilan de ce qui a changé, et analyser ce que ça peut impliquer comme conséquences potentielles.

Je vous propose donc de partager mes observations sur l’évolution du marketing de contenus au cours des dernières années, pour jeter un regard sur ce qui pourrait se passer en 2017-2018.

Les entreprises et les marques augmenteront les ressources consacrées au marketing de contenus

Pour répondre aux attentes des utilisateurs – consommateurs, et publier des contenus de qualité, les entreprises et les marques ont compris l’importance de dédier des équipes complètes à la création, à la production et à la distribution des contenus, et d’impliquer plusieurs départements dans le processus.

Certaines grandes marques, comme Marriott Hotels et L’Oréal, ont ainsi affirmé leur autonomie en créant leur propre salle de nouvelles à l’interne.

En 2017-2018, on peut prévoir que d’autres marques réputées feront l’acquisition de médias pour répondre à cette exigence.

Les technologies mobiles deviennent le principal accès à Internet et aux médias sociaux

En 2015, les appareils mobiles sont devenus la principale source d’accès à Internet et aux médias sociaux, et les revenus publicitaires liés aux recherches sont passés à près de 13 milliards $ l’année suivante.

Aujourd’hui, plus que jamais, les technologies mobiles sont omniprésentes, et les contenus doivent être adaptés au contexte qui favorise une utilisation courte et rapide.

En 2017, les applications mobiles de géolocalisation offriront de nouvelles opportunités de marketing de proximité aux commerçants locaux.

La surabondance de l’offre oblige les marques à développer des contenus uniques pour se démarquer

La surabondance de l’offre sur Internet et sur les médias sociaux a considérablement réduit le temps disponible pour la consultation de contenus, et force les marques à développer des contenus uniques, originaux et toujours plus attrayants pour se démarquer.

En 2016, plus de 85% des jeunes mamans sur Internet ont consulté plus de 5 blogues personnels à chaque semaine. Tout en diversifiant les formats, les entreprises et les marques privilégieront les blogues pour véhiculer leur vision et bâtir une identité numérique solide.

L’adoption massive des filtres de blocage de publicités a donné naissance à de nouvelles formes de placement

Les filtres de blocage de publicités sont devenus très populaires, et aujourd’hui plus de 200 millions d’utilisateurs en font l’usage quotidien. Cela oblige les entreprises et les marques à développer de nouvelles formes de placements publicitaires moins intrusifs, notamment avec les publicités natives qui s’intègrent dans les contenus éditoriaux.

Au cours des prochaines années, les marketeurs devront démontrer beaucoup de créativité pour faire en sorte que ces nouvelles formes de publicités participent davantage à l’amélioration de l’expérience des utilisateurs.

La multiplication des plateformes de partage de contenus visuels a favorisé la consommation rapide et les contenus éphémères

Portées par les technologies mobiles, les plateformes de partage de contenus visuels les plus populaires (Pinterest, Instagram, YouTube, Snapchat, etc) favorisent encore davantage la consommation rapide et les contenus éphémères, donnant naissance à ce qu’on appelle désormais le «content snacking».

Alimentées par les utilisateurs, ces nouvelles plateformes de partage sont vite devenues extrêmement populaires auprès des moins de 35 ans, et génèrent déjà des centaines de millions en revenus publicitaires.

Au cours des 2 prochaines années, même le nombre d’usagers de ces plateformes continuera de croître, tout comme leur chiffre d’affaires, les utilisateurs perdront peu à peu de leur intérêt pour elles, et ils se tourneront vers d’autres plateformes, à la recherche de contenus plus substantiels et de nouvelles expériences.

Les contenus vidéo s’imposent comme le canal de diffusion privilégié des utilisateurs

Au cours des dernières années, les contenus vidéo se sont imposés et aujourd’hui, ils s’intègrent de plus en plus dans les stratégies de marketing de contenus.

En 2016, plus de 2,78 millions de clips vidéo ont été visionnés à chaque jour, et YouTube s’est avéré être le 2e moteur de recherches, derrière Google.

En 2017, on prévoit que près de 75% du trafic sur Internet et les réseaux sociaux proviendront de contenus vidéo, et que Snapchat atteindra des revenus publicitaires de plus d’un milliard $.

L’impact psychologique du «storytelling» dans les stratégies de marketing de contenus

Chaque marque, produit, service, patron ou employé a une histoire à raconter. Et, lorsqu’on nous raconte une histoire, nous avons naturellement tendance à la retenir plus facilement, parce qu’on a eu l’impression de la partager émotionnellement en l’écoutant, ou en la regardant.

Avec les technologies avancées de production et de diffusion vidéo, les marques qui auront déjà mis en place les structures ou les ressources nécessaires prendront une longueur d’avance en exploitant cet aspect dans leur stratégie de marketing de contenus. 

Les technologies de réalité augmentée amplifient l’interactivité des contenus

Le progrès des technologies de réalité augmentée a permis d’accroître l’interactivité avec les utilisateurs, et favorise également la création de nouveaux formats de contenus.

Combinées aux applications de géolocalisation et de «social gaming», ces technologies ont donné naissance au phénomène de Pokémon GO, qui est devenu extrêmement populaire auprès des jeunes.

Un phénomène de masse qui a vite été exploité par les marketeurs et les commerçants locaux. Pokémon GO est devenu le premier jeu social a atteindre aussi rapidement des revenus de plus de 500 millions $.

Au cours des prochaines années, d’autres applications semblables verront le jour avec l’ajout des fonctionnalités avancées de vidéo 360 degrés.

L’analyse des données des utilisateurs permettra de cibler davantage le message

L’analyse des données recueillies sur les utilisateurs permet désormais aux marques de personnaliser leur message, et de proposer des contenus ciblés en fonction de leurs intérêts.

Une analyse adéquate permettra de mieux orienter l’intervention des influenceurs des communautés dans la co-création de contenus. Le message deviendra plus niché, et s’adressera à des auditoires de plus en plus réduites et ciblées.

On visera alors les micro-influenceurs, et les influenceurs de niche plutôt que les célébrités.

Les recommandations et les blogues commandités seront mieux règlementés par les organismes de contrôle

C’est dans un contexte de spécialisation et de personnalisation du message qu’on a vu émerger une multitude de blogueurs semi – professionnels exploitant des niches spécifiques, et cherchant à monétiser leurs interventions sur les réseaux sociaux.

En 2016, près de 80% des mamans blogueuses ont accepté de l’argent pour tester et recommander des produits de marques. Cependant, avec la récente affaire des fausses recommandations de jeux vidéo, impliquant la Warner Bros. et des YouTubers célèbres comme PewDiePie, les blogues commandités sont mieux règlementés.

Après la FTC qui a sévi aux Etats-Unis, le bureau des Normes Canadiennes de la Publicité (NCP) va appliquer sensiblement les mêmes règles dès 2017. Les blogueurs – influenceurs et les marques devront alors agir avec plus de transparence.

Qu’en pensez-vous? Y a-t-il d’autres tendances que vous avez observés, et qui pourraient se traduire par des changements au cours des prochaines années? Partagez votre opinion sur le sujet, et commentez cet article.

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A propos de l'auteur

Consultant senior Stratégies Web/médias sociaux

Raymond Morin est un analyste du Web et des médias sociaux, spécialisé dans le marketing d’influence et l’impact des nouvelles générations dans la transformation sociale et numérique des entreprises. Auteur et blogueur reconnu, il a aussi participé à plusieurs magazines spécialisés, et publié trois ouvrages, en plus de collaborer à deux autres livres à titre de co-auteur. Depuis 2010, il présente aussi régulièrement des conférences, et anime des formations en entreprise. En 2016, ses ouvrages seront traduits, et il présentera des conférences ¨keynote¨ en anglais. Au cours des vingt-cinq premières années du Web et des médias sociaux, la fracture numérique entre les générations c’est estompé. Aujourd’hui, plus de 65% des baby-boomers utilisent régulièrement les nouvelles technologies et fréquentent les plateformes sociales. Presqu’autant que les plus vieux de la génération X qui deviennent les nouveaux patrons. L’adoption des nouvelles technologies du Web et des médias sociaux par les différentes générations n’est plus un frein à la transformation sociale.

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